Succès. C’est ce qui peut qualifier l’atelier de restitution et de présentation de l’étude sur le renforcement du CAMM ou Centre d’Arbitrage et de Médiation de Madagascar hier. Consistant à améliorer et à faire connaître cet organe, l’évènement devait permettre de réunir toutes les recommandations, remarques et critiques axées dans cette optique. L’aboutissement d’une étude menée depuis quatre mois. Ainsi, trente recommandations ont été recueillies auprès divers acteurs. Lesdites recommandations devant permettre d’améliorer le climat des affaires et la sécurité des entreprises et des investisseurs tant nationaux qu’étrangers à Madagascar. Ainsi, les recommandations se sont surtout focalisées sur les Modes Alternatifs de Règlement des Litiges. Ceux qui ne sont pas encore connus au niveau national aussi bien de ceux qui œuvrent dans le monde des affaires que ceux dits de simples particuliers. Ce que le secrétaire général du CAMM Gérard Ramangaharivony a déploré selon lequel « il y a une manque de visibilité accrue quant au centre d’Arbitrage et de Médiation de Madagascar ». Ce responsable d’ajouter que l’objectif de « l’étude consistait également à trouver comment faire connaitre le centre et comment en faire bénéficier à un large public ». Etant une grande première depuis la création du CAMM, l’étude sur son renforcement devrait mettre en place une « autre façon » de régler les litiges commerciaux à Madagascar.
José Belalahy