
Une formation spécialisée a déjà été dispensée aux 169 techniciens agricoles dans le cadre de la collaboration entre le projet PURPA et la direction de la Protection des Végétaux sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage.
L’objectif consiste à renforcer la lutte contre les ravageurs de cultures tout en assurant la mise en œuvre efficace du plan de gestion des pestes. Cette initiative va ainsi contribuer à renforcer le contrôle de la propagation des insectes et maladies qui nuisent aux cultures, a-t-on appris. La maîtrise de ces ravageurs pourra ensuite garantir une meilleure qualité et quantité des récoltes pour les agriculteurs. Des partages de connaissances et de bonnes pratiques ont eu lieu dans le cadre d’un atelier organisé dernièrement par les acteurs concernés à Antsirabe.
Stratégies durables
Les discussions ont porté sur des sujets essentiels comme la réglementation des pesticides, les procédures d’inspection et de surveillance des produits phytosanitaires lors de leur importation et de leurs ventes, ou encore l’identification des produits illégaux, a-t-on évoqué. En outre, un accent particulier a été mis sur l’établissement de stratégies durables et sur le soutien aux équipes régionales pour l’application concrète du plan de gestion des pestes. Toujours dans le cadre de la collaboration entre le projet PURPA et la direction de la Protection des Végétaux, 556 « Brigadiers phytosanitaires » seront prochainement déployés dans les différentes régions pour intervenir directement auprès des agriculteurs.
Résultats tangibles. Outre le renforcement des compétences des techniciens agricoles, des résultats tangibles sont attendus à l’issue de cet atelier organisé à Antsirabe. Il s’agit entre autres, de la documentation des meilleures pratiques en matière de protection des cultures, de l’identification claire des défis à surmonter et des solutions à appliquer. Les parties prenantes prévoient également d’élaborer des propositions concrètes pour consolider le Plan de Gestion des Pestes. Des retombées positives pour les agriculteurs devraient également en découler.
Navalona R.





