Certains projets sont mis en œuvre simultanément dans certains districts alors que d’autres sont laissés de côté. Un comité a été mis en place pour la coordination des actions des partenaires techniques et financiers.
« Aucun district ne sera oublié »
C’est le défi lancé par le ministère de la Santé publique pour assurer la disponibilité et l’accessibilité des soins de qualité à tous les Malgaches. C’est dans ce sens que le Comité de renforcement du système de santé (CRSS) a été mis en place dont la cérémonie de lancement officiel s’est tenue, hier, à Ivandry. Désormais, toutes les actions sur le terrain seront coordonnées par ce comité composé du ministère de la Santé, de ses partenaires techniques et financiers (PTF), ainsi que de la société civile. « Beaucoup est fait mais il reste encore d’énormes défis à relever. Ce comité identifie les besoins au niveau de la communauté et planifie les actions à entreprendre afin d’éviter les doublons des actions de nos partenaires », explique le ministre de la Santé publique, le Pr Zely Randriamanantany. Il a, également, souligné que certains projets sont mis en œuvre, simultanément dans une même localité, alors que d’autres districts qui en ont grandement besoin n’en disposent pas. Une cartographie, comportant les données sur les besoins en infrastructure, en ressources humaines et financières, sera ainsi mise en place pour faciliter la coordination des actions des PTF.
Faiblesse
En revanche, il reste encore des défis à relever dans un certain nombre de domaines. C’est le cas pour la santé de la mère et du nouveau-né où le ratio de mortalité et néonatal reste encore élevé. Les jeunes et les adolescents sont encore vulnérables face aux risques de grossesses précoce et aux infections transmissibles comme le VIH. La population fait aussi face à la recrudescence des maladies non transmissibles comme l’hypertension artérielle et le diabète. « Même s’il y a des indicateurs qui sont encore faibles, il ne faut pas se décourager. L’objectif est d’améliorer ce qui est faible. C’est le but de ce partenariat entre le gouvernement et les partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que la société civile », selon à son tour le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Madagascar, le Dr Laurent Musango.
Narindra Rakotobe