Renouvellement des engagements, trente ans après
Hier s’est achevé à Doha au Qatar, le Deuxième Sommet Mondial pour le Développement Social, sur une note d’optimisme non sans interrogations quant aux résultats et aux retombées des engagements, pris sur les réalités du terrain.
Trente ans après le premier Sommet mondial sur le développement social de Copenhague, en 1995, celui de 2025, à Doha, a réuni des représentants étatiques et gouvernementaux, des organisations internationales, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universitaires, ainsi que du système des Nations Unies, pour évaluer les progrès et de mettre de nouvelles priorités qui répondent aux défis du moment présent en termes de développement social. Si, il y a 30 ans, le premier sommet de Copenhague s’était déjà basé sur trois piliers du développement social, à savoir l’éradication de la pauvreté ; le plein emploi productif et le travail décent pour tous ; et l’inclusion sociale, le sommet de Doha repart de ces trois piliers pour réaffirmer les engagements envers la Déclaration de Copenhague, et en formuler de nouveaux, dictés par les nouveaux défis et des nouvelles opportunités d’aujourd’hui, notamment les inégalités sociales et les écarts flagrants en termes de justice sociale, le changement climatique, ou encore les progrès technologiques et l’intelligence artificielle.
Engagement collectif
La Déclaration politique de Doha, adoptée cette semaine, est un texte réaffirmant l’engagement collectif à combattre plus efficacement la pauvreté, créer des emplois décents, lutter contre la discrimination, et étendre la protection sociale. L’Organisation des Nations Unies indique alors que cette Déclaration politique « affirme que le développement social n’est pas seulement un impératif moral, mais une condition de la paix, de la stabilité et de la croissance durable ». Il urge maintenant de traduire les engagements en actes concrets aux impacts mesurables et porteurs de changement dans la vie des personnes et des communautés.
Pour rappel, ce Deuxième Sommet mondial pour le Développement Social à Doha a réuni près de plus d’une dizaine de milliers de participants, dont une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, 170 ministres, et des responsables d’organisations internationales, des chercheurs issus de diverses universités, des jeunes, ainsi que des militants.
Hanitra R.



