Dans moins de trois semaines, et dès cette semaine pour certains d’entre eux, les écoles, collèges et lycées privés démarreront la nouvelle année scolaire.
La rentrée des classes est prévue pour la première quinzaine de ce mois de septembre pour la majorité des établissements scolaires privés et confessionnels et ce, une semaine environ après la rentrée des enseignants. Dès hier lundi, certains élèves ont déjà retrouvé le chemin de l’école, notamment ceux du préscolaire. Le moment de retrouver les amis, mais aussi l’heure d’affronter l’inconnu, pour les tout petits qui font leurs premiers pas à l’école.
Hausse des prix. La rentrée est toujours synonyme de factures salées pour les parents d’élèves. Des inscriptions aux fournitures scolaires, livres et manuels, en passant par les effets vestimentaires et autres uniformes obligatoires, les dépenses auxquelles doivent faire face les ménages, peuvent atteindre des sommets si ceux-ci comptent plusieurs enfants scolarisés. Il faut ainsi prévoir autour de Ar 200 000 par enfant pour la rentrée dans le privé, dont la moitié, rien que pour les frais généraux et les inscriptions. En y ajoutant l’écolage du premier mois, le total peut vite dépasser le cap du million de nos anciens fmg. Cette année, les fournitures scolaires ont connu une hausse significative des prix par rapport à l’an dernier, d’après le constat des marchands de fournitures d’Analakely. Une hausse d’environ 5% à 10% en fonction des types d’articles, notamment les cahiers et les autres fournitures de base. De quoi avoir le tournis pour les ménages aux budgets plus que limités.
Ecolages. De leur côté, les directeurs d’établissements scolaires sont, eux aussi confrontés à des difficultés d’ordre économique qui les contraignent à réviser à la hausse les écolages et autres frais. La réhabilitation des locaux et des infrastructures qui accueilleront les élèves, les salaires et autres charges liées au fonctionnement des établissements sont notamment les plus coûteux. Certains établissements font cependant le choix de maintenir les mêmes tarifs que l’année précédente pour les écolages, mais mettent en place de nouvelles mesures au niveau des délais de règlement de ces frais de scolarité afin de ne pas accumuler les impayés, sources de difficultés pour les écoles au niveau de la trésorerie.
Hanitra R.