La rentrée scolaire c’est pour bientôt, en tout cas pour les écoles françaises et d’expression française. A près de 2 ou 3 semaines avant la date de la rentrée, les familles s’attellent à l’achat des fournitures scolaires.
Alors que la plupart des familles se dorent au soleil en cette période de vacances, et que les bacheliers foncent pour cette dernière ligne droite, les mères de familles pensent déjà à la prochaine rentrée scolaire. Munies de la liste des fournitures, elles envahissent les rues de Tsaralalàna et d’Analakely pour acheter les cahiers et les stylos, et cocher petit à petit la liste. Et puisque les établissements imposent les marques à acheter, les mamans sont bien obligées de faire avec. Les vendeurs, eux, se sont déjà procurés les listes des fournitures scolaires des écoles françaises et d’expression française dont la rentrée scolaire est pour très bientôt. « Pour ma part, j’ai acheté la plupart des fournitures scolaires de mes deux enfants dans des boutiques spécialisées et dans les grandes surfaces, cela coûte moins cher » raconte Holy, mère de deux enfants. Car contrairement aux idées reçues, les articles dans les rues ne coûtent pas forcément moins cher.
Budget. Variant d’une école à une autre, les frais généraux et les frais de scolarité ne sont pas les mêmes. En moyenne, une mère de famille dépense dans les 40 000 ar pour les fournitures scolaires, et 60 000 ar pour les frais généraux. Cela fait 100 000 ar par enfant pour cette rentrée scolaire. Mais cela exclut certaines choses qui ne figurent pas dans la liste, tels que le cartable, qui coûte le plus cher, car pour un bon cartable qui peut durer jusqu’à la fin de l’année scolaire, il faut compter dans les 40 000 ar au moins. Il y a aussi les autres petits besoins de l’élève, tels que les gourdes, les imperméables, ou encore les nouveaux vêtements et nouvelles paires de chaussures, histoire de bien motiver les enfants. Quant aux frais de scolarité, plusieurs écoles ont revu à la hausse les leurs. Comme quoi, la rentrée scolaire est un vrai budget pour les familles.
Anjara Rasoanaivo
