
Le déconfinement progressif initié par l’Etat fait poser des questions sur la rentrée universitaire 2019-2020. Prévue pour le mois de mars de l’année 2021, celle-ci pourrait être avancée en fonction de la situation au pays.
La fermeture des universités a été communiquée par le président de la République lors de son discours à la nation, le 20 mars dernier. Une décision prise afin de « limiter autant que possible la propagation de la maladie », mais surtout afin de « protéger les étudiants, le personnel enseignant, ainsi que le personnel administratif et technique ». Une fermeture des universités qui est toujours d’actualité, repoussant ainsi à plusieurs reprises la rentrée universitaire 2019-2020. Il conviendrait d’ailleurs de préciser que la fixation de la date de la rentrée universitaire relève de la compétence de la COPRIES ou Conférence des Présidents et des Recteurs d’Institutions de l’Enseignement Supérieur. Ladite conférence étant la plus haute instance de décision au sein de l’univers de l’enseignement supérieur, aussi bien pédagogique que social. La dernière décision, en ce qui concerne la rentrée universitaire 2019-2020, a été prise il y a de cela quelques mois lors d’une COPRIES effectuée par visioconférence. « Une décision susceptible de changer en fonction de la situation qui prévaut au pays », selon le ministère de l’Enseignement qui maintiendrait toujours sa position. Un responsable auprès dudit département de faire ainsi savoir que « la rentrée universitaire peut être avancée si les conditions sanitaires le permettent. Cela doit toutefois être décidé en COPRIES. »
Clôture. Il va sans dire qu’une conférence devrait être organisée pour décider de ce qui devrait être fait dans le microcosme de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. La décision prise sera ensuite communiquée par le ministère de tutelle en conseil des ministres pour validation avant d’être mise en application. Pour ce qui est de la clôture de l’année universitaire 2018-2019, il va sans dire que la situation actuelle n’est ni plus ni moins que « la conséquence des grèves incessantes qui ont miné ce monde en question, surtout durant l’année 2019 ». Une clôture qui s’opère par ailleurs à l’heure actuelle auprès des universités qui n’ont pas encore pu le faire. Avec les divers imprévus et difficultés engendrés par la crise du Covid-19, la volontée de clore l’année universitaire 2018-2019 pour celle suivante est tout à fait légitime.
José Belalahy