La réouverture de l’usine sucrière SIRAMA de Nosy Be est un défi à relever dans 100 jours par le ministre de l’Industrie et du développement du secteur privé, Narson Rafidimanana. « La mise en vente de l’usine est écartée. Le comité de relance de ses activités est prêt à chercher des partenaires pour relancer d’ici 100 jours la réouverture de l’usine. », a déclaré ce membre du gouvernement lorsqu’il a effectué vendredi dernier une descente à Nosy Be. En fait, devant l’état quasi totalement dégradé de l’usine, le choix devrait être fait entre la construction d’une nouvelle structure et la réhabilitation de celle déjà existante. « La réouverture de l’usine est une grande opportunité pour la population locale, à travers la création d’emplois, sans oublier le tourisme qui est un secteur phare de Nosy Be depuis toujours. », a souligné Ramindo Gaëtan, DG du développement industriel. Le ministre Narson Rafidimanana a lancé un appel : « Il faut qu’on travaille ensemble pour le développement de notre pays et pour l’avenir de nos enfants. »
Arriérés des déflatés. Le ministre de l’Industrie et du développement du secteur privé n’était pas venu les mains vides ce vendredi à Nosy Be. Il a payé les arriérés des 463 déflatés de la SIRAMA. Une enveloppe de 62 millions d’Ariary a été ainsi distribuée. La distribution a été officiellement faite en présence des employés, des autorités et des élus locaux dans l’enceinte de l’usine à Dzamandzar. On a appris à cette occasion qu’un terrain de 1810ha est prêt pour la plantation de canne à sucre. A noter qu’au cours de cette visite à l’usine SIRAMA de Nosy Be, le ministre Narson Rafidimanana a été accompagné des hauts responsables de son ministère et des membres du comité de relance de la réouverture de l’usine.
Recueillis par R. Eugène
