Cela fait maintenant presque deux mois que le vieux pont Bailey de Kamoro, sur la RN4 (tout près du village d’Ambondromamy) a subi des réparations, étant donné que certains de ses supports se seraient affaissés à cause des lourdes charges quotidiennes, et que certains de ses rails ont fini par céder. Ainsi, pendant le week-end dernier et pendant certains jours ouvrables de la semaine dernière, la circulation a été un peu gênée par les travaux de réparation, car il fallait fermer les deux extrémités du pont avant que ces travaux puissent commencer. Donc, la route a été coupée pendant deux à trois bonnes heures au minimum, chaque fois que ces travaux reprennent, environ deux fois par jour, matin et après-midi. Toux ceux qui y passent pendant ces intervalles de temps s’y retrouvent donc bloqués (de 8 à 10 h 30 mn le matin, et de 14 à 17 h l’après-midi, voire vers 18 h). Même les piétons n’ont pas le droit de traverser. Ce qui a provoqué le mécontentement de certains voyageurs pressés. Selon toujours les explications, les travaux concernent la réhabilitation de ce long pont de plus de 100 m. Ainsi, les parties supérieures et celles d’en dessous sont en train d’être minutieusement vérifiées, et certains rails ont été inter-changés. « Nous sommes maintenant dans la phase de finition », indique cependant le responsable des réparations. Pendant notre passage sur les lieux, ces derniers étaient en train de tracer des marquages au sol.
Perte. En effet, cet ouvrage d’art de l’époque de la colonisation française supporte tous les jours le poids de certains poids lourds qui ont du mal à respecter le tonnage autorisé (pas plus de 25T). Par conséquent, les dégâts les plus visibles ont été effectivement les trous sur ce pont entièrement fait d’acier en fonte et de câblages métalliques. Ainsi, selon quelques sources locales, certains conducteurs avaient eu beaucoup de mal à éviter ces trous, risquant de provoquer des dégâts assez importants tant pour leur véhicule que pour le pont lui-même. En tout cas, jusqu’à maintenant, certains gros véhicules ne sont toujours pas autorisés à le traverser, causant ainsi une certaine perte pour les sociétés pour lesquelles ceux-ci travaillent, vu que leurs colis ne peuvent pas arriver à temps.
Arnaud R.