C’est la rentrée scolaire pour des milliers d’élèves. La quiétude des vacances scolaires a laissé place au stress des embouteillages. De longues files de véhicules ont été observées dans tous les coins de la ville. La plupart ont dû arriver en retard en classe ou au bureau. La circulation routière était pratiquement bloquée du côté d’Antohomadinika, de la route circulaire Ambohidahy, d’Ivandry ou encore d’Ankorondrano. Traverser la ville en heures de pointe relève du défi et du calvaire surtout dans les axes qui se trouvent à proximité des établissements scolaires. « Nous avons quitté la maison avec une heure d’avance mais c’ était perdu d’avance. Il faut une heure trente environ si on veut se rendre à Ankorondrano depuis Ankazomanga », déplore Mirana Rakotoarivelo, une mère de famille.
Assainissement. Trouver un parking est également un vrai casse-tête pour les Tananariviens. Un problème qui mérite une solution durable pour éviter le stationnement sauvage sur les trottoirs. Effectivement, les problèmes des embouteillages dans la Capitale sont essentiellement liés au stationnement sauvage et au manque de parking. La commune a déjà procédé à une vaste opération d’envergure consistant à débarrasser les rues des épaves encombrant la voie publique qui devrait être davantage renforcée. L’assainissement des marchands n’est pas en reste et pour désengorger les rues, la Commune a déjà prévu de reloger les marchands ambulants dans les marchés communaux. C’est le cas pour celui d’Anosy dont les travaux sont achevés à 100%.
Narindra Rakotobe