Après la période d’unité nationale qui a suivi la tentative d’attentat contre Donald Trump, la campagne électorale de l’élection présidentielle américaine a repris ses droits. Les deux candidats avaient appelé à l’union du peuple américain et prôné la concorde. Cinq jours après, la rivalité entre les deux camps a repris ses droits. A la convention républicaine de Milwaukee, les attaques contre l’adversaire démocrate ont repris tandis que le locataire de la maison blanche réaffirme sa détermination à mener la bataille électorale jusqu’au bout.
Reprise du combat électoral aux USA
Durant les trois jours qui ont suivi la tentative d’attentat l’ayant visé, Donald Trump a incarné le héros qui a bénéficié de la protection divine. Cette épreuve l’a transfiguré et il est devenu, aux yeux de ses partisans, le leader indiscutable qui va redresser l’Amérique. Il a occupé tout l’espace médiatique et a pris un réel avantage sur son adversaire démocrate. C’est en triomphateur qu’il est arrivé à la convention républicaine de Milwaukee. Joe Biden a dû se mettre à l’unisson de l’opinion en tenant des propos apaisants. Son discours dans le bureau ovale de la maison blanche a été un appel au rassemblement et une condamnation de la violence. Il s’est présenté comme un président garant de cette unité nationale qui lui est chère. Mais c’est Donald Trump qui a repris l’initiative dans cette course à l’élection présidentielle. Il a marqué son avantage en choisissant le sénateur de l’Ohio, James David Vance, âgé de 39 ans et un des patrons de la Silicon Valley comme vice -président. Le tandem qu’il forme avec lui a fière allure. Il peut se targuer également d’avoir dans son camp, le milliardaire Elon Musk, qui est un de ses plus importants contributeurs. L’offensive contre les démocrates a repris durant cette convention de Milwaukee. La virulence des attaques contre Joe Biden a été encore plus forte qu’auparavant. Ce dernier a essayé de reprendre la main. Il a de nouveau entamé son périple électoral. Il a préconisé l’interdiction de l’AR 15, l’arme dont s’est servi le jeune homme contre Donald Trump. Il a réaffirmé qu’il était prêt à mener son combat électoral jusqu’au bout.
Patrice RABE
