L’enquête de la police des moeurs se poursuit sur le réseau de pédophiles agissant dans le centre-ville. Des fins limiers de la brigade sont sur l’affaire et à leur poursuite. Deux vazaha membres du réseau recevraient leurs jeunes victimes dans leur appartement au vu et au su de tous dans le quartier. Ils donneraient à chacune en échange des services sexuels et des viols opérés, environ 50 000 Ariary, raconte-t-on dans le milieu des prostitués. Avec ce prix, les «pédos» sont considérés par leurs victimes mineures comme des généreux vazaha qui s’attendrissent sur leur sort pour leur venir en aide. Elles vivent pour la plupart dans la pauvreté. Certaines ont à charge la nourriture de la famille entière avec l’argent gagné. C’est dès le matin que le défilé de jeunes filles commence. Au moins six ou sept chaque jour pour chacun. Cinq jeunes filles ont porté plainte contre l’un d’eux pour des photos d’elles nues et dans des expositions intolérables, envoyées sans leur autorisation sur des sites porno sur internet. Le procès est en cours et le verdict devrait bientôt être rendu. Une affaire à suivre.
ARN