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dimanche, octobre 20, 2024
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Réseau routier : Densité routière de moins de 6 km pour 100 km²

Une partie de la RN 31 reliant Antsohihy et Bealanana.

Le réseau routier de Madagascar figure parmi l’un des moins développés au monde, avec une densité routière de 5,4 km pour 100 km². 

Avec les principales routes nationales en état de dégradation avancée et quasiment toutes les routes nationales en mauvais état, les infrastructures routières de la Grande île sont sources de blocages à bien des égards. En milieu urbain comme en zone rurale, l’état des infrastructures routières reste problématique. L’indice d’accessibilité rurale figure parmi les plus faibles au monde avec seulement 11,4% de la population rurale vivant à moins de 2 km d’une route praticable en toute saison, selon les données de la Banque mondiale. Autrement dit, 17 millions de personnes à Madagascar ne sont pas connectées au réseau routier. La situation est à l’origine de l’enclavement de nombreuses localités et une augmentation des coûts de la vie dans ces zones enclavées. De même, l’accès aux infrastructures sociales et l’acheminement des productions agricoles vers les lieux d’écoulement des produits, situées en zones urbaines restent des défis majeurs. De même, l’état des infrastructures routières urbaines est source de préoccupation pour les usagers, en dépit des travaux de réhabilitation sur plusieurs tronçons les plus fréquentés.  

Documentaire

L’état du réseau routier de Madagascar était au cœur d’un documentaire d’une télévision étrangère il y a trois ans, montrant la situation catastrophique subie par les usagers et l’impuissance de ceux-ci face à la situation. Une immersion dans le quotidien des usagers sur la RN31 reliant Antsohihy à Bealanana relatait les réalités des « routes de l’impossible » où seuls les véhicules robustes étaient de taille à affronter l’état des routes qualifiées d’impraticables. Sur certains tronçons, seuls les tracteurs pouvaient acheminer, tout aussi difficilement, les marchandises : six jours pour parcourir une distance de moins de quelques dizaines de kilomètres. Les usagers, se déplaçant à pied, arrivent à destination plus rapidement. Depuis, la situation a peu évolué, voire empiré. La RN31 est au cœur d’un projet de réhabilitation, annoncé en mai 2024 à Bealanana par le chef de l’Etat, spécifiant que le chantier débutera avant fin 2024. Une belle perspective pour les habitants de cette localité. Plusieurs autres routes nationales sont également au cœur de projets de réhabilitation en cours ou à venir. En attendant la réalisation et l’achèvement de ces projets, les usagers affrontent la réalité du terrain avec les risques et les surcoûts que cela exige. 

Entretien

Les routes nationales connaissant les plus forts trafics routiers sont les RN 7, RN 6, RN2 ; RN 4. Toutes sont globalement dans un mauvais état, en dépit des travaux de réhabilitation sur les plus grands points noirs. La RN1, la seule à être encore dans un état de praticabilité acceptable, commence également à montrer quelques signes de dégradation. En l’absence de travaux d’entretien adéquats, elle risque de connaître le même sort que les autres routes nationales.   

Hanitra R. 

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