Les contaminations à la Covid-19 ont flambé depuis ces dernières semaines. Et le nombre des victimes ne cesse d’augmenter. En une semaine, 41 morts de la pandémie ont été enregistrées dans le pays. La situation est de plus en plus préoccupante et la préfecture commence à serrer l’étau. Hier, le préfet de police d’Antananarivo a brandi des sanctions contre ceux qui s’abstiennent au respect des mesures sanitaires déjà en vigueur, notamment le port de masque en public et la distanciation physique. « Les travaux d’intérêts généraux attendent tous ceux qui ne respectent pas les mesures sanitaires », a martelé Angelo Ravelonarivo. Durant les fêtes, la police a déjà été mobilisée pour veiller au respect des dispositions sanitaires.
Cette méthode a déjà été appliquée durant les deux premières vagues de la pandémie dans le pays face à l’irresponsabilité des citoyens. Mais au niveau du transport public, l’Etat devrait redoubler de vigilance et de rigueur pour traquer les manquements. Dans les taxi-be et les lignes régionales, le respect des gestes barrières est complètement secondaire depuis plusieurs mois. L’effectif de quatre personnes par banquette n’est plus de rigueur pour les transports en commun. Également, au niveau des écoles, où le virus contamine gravement, la préfecture a aussi édicté certaines règles sanitaires qui devraient entrer en vigueur dans les jours qui viennent. Notamment, la mise en place des dispositifs de lavage systématique des mains, la désinfection des lieux, ainsi que la distanciation physique.
Rija R.