
La direction régionale de l’environnement, de l’Ecologie et des forêts de l’Itasy en collaboration avec la direction régionale des Ressources Halieutiques et de la Pêche et en partenariat avec le projet « SATA » (Sahan’Andraikitra, Teti-pitondrana, Arohevitra) financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par l’Ong Saha, ont tenu à marquer la célébration de la journée mondiale de l’environnement, le 15 juin dernier à Arivonimamo et placée sous le thème « Réconcilier la population avec la nature ».
« Dina » régional. Le point fort de cette manifestation a été sans nul doute la signature de 21 contrats de transfert de gestion des ressources naturelles dont des forêts de « tapia » et des lacs ainsi que la remise des lots aux VOI (communautés locales de base) lauréats du concours organisé sur la pratique de bonne gouvernance dans la gestion des ressources naturelles. Autant d’actions à même de refléter bel et bien le thème de cette journée qui est de réconcilier la population avec la nature.
Auparavant, Rakotomalala Christian Léonard, coordonnateur du projet « SATA » qui est un projet de renforcement des organisations de la société civile gestionnaires des forêts de « tapia » et des lacs, de mettre l’accent sur la nécessité et l’urgence de l’homologation du « dina » régional de l’Itasy dans la gestion et la préservation des ressources naturelles, de son utilité, de son objectif, des étapes du processus accomplies dans son élaboration et le stade d’avancement actuel qui est à son étape ultime, c’est-à-dire au niveau de la préfecture de l’Itasy et du tribunal pour homologation. Toujours, selon Rakotomalala Christian Léonard, le projet Sata a longuement contribué à l’élaboration de ce « dina » régional qui a suivi un long processus partant de la base (fokonolona) et des différentes hiérarchies, depuis 2015 et piloté par la plateforme régionale des « VOI » « Soa Iombonana ».
Frein. Des lourdeurs administratives que les organisations de la société civile ne cessent de dénoncer dans la gestion des affaires de l’Etat et qui constituent un frein au développement et surtout dans la préservation de nos ressources naturelles constamment menacées. D’autant plus que ce « dina » régional, tout comme les transferts de gestion, sont des outils pertinents pour faciliter la cohésion, la confiance mutuelle, l’interaction et la synergie entre les différents acteurs concernés pour la gestion et la préservation des ressources naturelles. En bref, « réconcilier la population avec la nature ». Certes, concluent ces organisations, nos partenaires sont là, pour aider dans la mise en œuvre du plan national de développement, mais ne peuvent en aucun cas se substituer à l’Etat. A noter également la participation à cette rencontre, des artistes comme, le groupe folklorique « Bakomanga » et le groupe artistique local « Ala Tapia Music » porteurs de messages clés.
CHAN-MOUIE Jean Anastase