La commission de l’océan Indien COI a organisé le premier comité de pilotage du projet RECOS ou « Résilience des écosystèmes côtiers du Sud-Ouest de l’océan Indien » à Maurice les 23 et 24 novembre dernier.
Trois zones de la Grande île, à savoir Morondava (Atsimo Andrefana), Nosy Be et la baie d’Antongil font partie des sept sites pilotes dans le cadre de la mise en œuvre du projet RECOS ou « Résilience des écosystèmes côtiers du sud-ouest de l’océan Indien ». C’est ce qui est sorti de la première réunion du comité de pilotage dudit projet et durant laquelle les pays membres de la commission de l’océan indien ont validé sa feuille de route et ont défini les « activités clés portant sur la restauration côtière, les échanges d’expérience ou encore la mobilisation de la communauté scientifique ». Ces pays membres se sont ainsi « convenu des lignes directrices permettant de faire des appels à projets devant soutenir les actions de terrain ou encore de valider la structure du volet scientifique » de RECOS. La restauration consiste concrètement à « redonner du souffle aux services écosystémiques en mettant en œuvre des solutions basées sur la nature ». Pour ce faire, restauration de mangroves, gestion durable des pêches et des récifs, lutte antiérosive ou encore aménagement littoral seront au programme.
Dans le cadre des appels à projets, divers acteurs et parties prenantes (gouvernementaux ou non) devraient être mobilisés.
Fédérer
La première réunion du comité de pilotage du projet « Résilience des écosystèmes côtiers du sud-ouest de l’océan indien » a également été l’opportunité pour les membres d’interpeller sur l’importance de mutualiser les forces et expertises régionales. « Ces partages sont, en effet, essentiels pour renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux de la gestion intégrée des zones côtières, y compris les scientifiques », a-t-on avancé. Il conviendrait de noter que le projet RECOS est financé par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) pour une durée de cinq ans. Si ledit projet cible les collectivités locales, organisations de la société civile ou encore les instituts de recherche de la région, près de la moitié du financement devrait être alloué aux actions de terrain.
José Belalahy