Depuis la tragédie d’Ambohimalaza en juillet 2025, la méfiance persiste autour des services traiteur et de la restauration. Professionnels et clients redoublent d’attention. Dans l’événementiel, les organisateurs privilégient désormais des contrats directs entre clients et traiteurs, là où les offres « clé en main » dominaient auparavant. L’objectif annoncé est de clarifier les responsabilités et de rassurer les parties. Côté consommateurs, chaque alerte est prise au sérieux. La semaine dernière, un malaise survenu après un déjeuner dans un restaurant réputé de la capitale a ravivé les inquiétudes. Une cliente dit avoir présenté des symptômes d’intoxication alimentaire après avoir consommé une salade : vomissements et diarrhée pendant plus de 24 heures ont conduit à une hospitalisation, selon son accompagnatrice. Cette dernière évoque l’hypothèse d’ingrédients altérés, notamment à cause des coupures probables d’électricité. De leur côté, les médecins ont affirmé que l’intoxication alimentaire apparaît comme la cause la plus évidente de cette détresse gastro-intestinale aiguë.
Confiant
Le restaurant mis en cause assure, pour sa part, appliquer des contrôles stricts sur toute la chaîne, conserver des plats témoins et faire l’objet d’inspections périodiques. « Neuf clients ont commandé cette salade en question ; une seule personne a signalé un problème. Il peut s’agir d’une allergie », indique le responsable, qui se dit prêt à faire de nouvelles vérifications. Entre traumatisme collectif et exigences sanitaires renforcées, la filière s’adapte. La transparence accrue, la traçabilité et la communication rapide en cas d’incident sont désormais impératives.
Antsa R


