Cette année, plus de 400 personnes ont répondu à l’appel de la JCI Antsiranana dans l’intention de restaurer l’écosystème marin, qui s’avère fragile ces 10 dernières années. Ainsi, le samedi 22 février, 100 000 propagules de mangroves ont été plantées à la « Rivière de Caïman » Antsiranana.
« Nous avons mobilisé les associations des jeunes. Je tiens également à remercier Spoon consulting, la direction de l’Environnement et du Développement durable, ainsi que Grain de vie qui nous ont soutenu à réaliser ce projet depuis l’année dernière. Comme nous pouvons le remarquer, les jeunes sont massivement venus. Nous avons doublé l’effectif de la première édition », a affirmé la vice-présidente de la JCI Antsiranana, Edmine Soamanjaka, avec un sourire.
La partie Ouest de la ville d’Antsiranana était autrefois riche en produits halieutiques. Mais la surexploitation et l’abattage incontrôlé et intensif des mangroves, réduites en charbon de bois, favorisent la dégradation. Face à cette situation, les membres de la JCI, ainsi que leur partenaire, ont choisi le même lieu afin de protéger l’environnement. « Le but est de recouvrir cet endroit puisque la mangrove joue un rôle prépondérant dans le développement de l’écologie marine », a avancé Francis Nomendrazana, le directeur du projet.
En outre, les pêcheurs saluent l’action de la Jeune Chambre Internationale d’Antsiranana. « L’effort fourni ne sera pas vain. Puisque notre vie en dépend, nous allons surveiller de près l’évolution de ces propagules. Sans mangroves, nous ne pouvons pas nourrir nos familles », a soutenu l’un d’entre eux.
Iss Heridiny




