Après la tenue du 45e sommet de la SADC, la communauté nationale retrouve les problèmes auxquels elle est confrontée dans la vie quotidienne. Elle ne se fait pas trop d’illusions sur les retombées qu’on lui fait miroiter. Le pays doit affronter les épreuves auxquelles il est confronté, à savoir l’augmentation du coût de la vie, l’insécurité et la dégradation de l’environnement. Le pouvoir doit s’atteler à trouver des solutions à tous ces problèmes qu’on avait occultés durant ce grand événement. Le débat retrouve toute son importance actuellement. L’opposition est décidée à élever la voix et entend pointer du doigt toutes les anomalies du système. Les partisans du pouvoir mettent en avant les réalisations qui ont été faites depuis. L’état d’esprit de la classe politique devient plus conforme à ce qu’une véritable démocratie peut offrir. Les interpellations se multiplient et se font dans le respect des règles. La parole se libère et on se rend compte qu’il est temps de tenir compte de toutes les remarques émises par des citoyens désireux d’aider l’État à rectifier les erreurs commises. On sent que ce dernier est décidé à aller de l’avant. Mais on sait que la tâche est immense.
La population a retrouvé son rythme de vie où la recherche de la pitance quotidienne tient la plus grande place. Sa grande majorité ne dispose que d’un minimum de ressources financières et essaie tant bien que mal de se satisfaire de ses faibles revenus pour subvenir à ses besoins quotidiens. La mise en fonction du téléphérique a certes suscité sa curiosité et a incité une partie à monter dans les cabines. L’engouement des premiers jours est en train de baisser, le prix du ticket pouvant empêcher les familles nombreuses d’emprunter ce moyen de transport. La portion d’autoroute Tana-Tamatave, qui a été inaugurée en début de semaine, n’a pas encore vu une augmentation du trafic routier vers l’est, et les commentaires émis par des spécialistes ont été très mitigés. Mais tout le monde attend de voir la manière dont cet ouvrage évoluera.
L’enquête diligentée par la brigade criminelle malgache et les enquêteurs du FBI dans l’affaire des boeing 777 est maintenant bouclée. Les accusés ont été déferrés au parquet. On attend les condamnations et les peines qui seront prononcées. On verra quelles en seront les conséquences pour notre pays. Pour le moment, la situation est très opaque et il serait hasardeux de se perdre en conjectures.
Sur le plan international, les deux dossiers qui retiennent toujours l’attention sont l’évolution du conflit russo-ukrainien et la décision d’Israël d’occuper la bande de Gaza.
La rencontre de Donald Trump avec Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, suivie de celle du président américain avec la délégation de dirigeants européens, n’a pas permis d’éclaircir la situation dans cette guerre entre la Russie et l’Ukraine. Les entrevues se sont déroulées dans un excellent climat, mais aucun véritable résultat n’a été enregistré. Le locataire de la Maison Blanche n’a certes pas abandonné l’Ukraine à son propre sort, mais il n’a pas parlé de pressions sur la Russie. Les Européens ont exprimé leur soulagement, mais ils ont compris que le conflit n‘était pas prêt de s’arrêter. L’idée d’une rencontre tripartite a été avancée, mais elle n’a reçu aucun écho de la part du Kremlin. Les bombardements se sont accrus sur les villes ukrainiennes.
Au Moyen-Orient, la décision d’Israël d’envahir Gaza est actée. Les propos du Premier ministre Benyamin Netanyahou sont sans équivoque. Son ministre de la défense a décidé de rappeler soixante mille réservistes. Des opérations d’évacuation de population ont déjà commencé. Cinq divisions blindées s’apprêtent à entrer dans l’enclave. Leur mission est d’éliminer tous les membres du Hamas et de récupérer les otages. La décision israélienne est, semble-t-il, irrévocable, les protestations de la communauté internationale n’ayant aucun effet.
A Madagascar, le retour à la réalité est plutôt amer. Les problèmes qui ont été occultés pendant le sommet de la SADC resurgissent. La population attend de voir quelles solutions seront apportées aux épreuves qu’elle subit. Le pouvoir en est, d’ailleurs, très conscient.
Patrice RABE
Haïr, à perdre la raison et l’humanisme! Essence même de l’être humain.
Telle est la photo du suppôt de Satan nommé : Benyamin NETANYAHU – homme tortionnaire aux mains pleines de sang , égorgeurs d’ enfants et d’innocents, génocidaire – terroriste et colonisateur tentaculaire… bref, l’incarnation du DIABLE et du mal au delà de l’entendement.
Malheur au peuple d’Israël suppôts de la colonisation et du racisme. Inch Allah !
Une telle horreur ne doit pas nous décontenancer pour ne pas voir à travers le dossier Boeing 777 que la justice malagasy risque de donner une allure très bancale de la dite justice si par nécessité la Haute Cour de Justice ( HCJ ) devait faire office de jugement arbitral .Une Cour qui s’est jusqu’ici fait remarquée dans l’exercice du Blanc Saint ou blanc-seing à l’ endroit de certaines catégories de citoyens porteurs de suspicion lourde ou avérée.
Il s’agit ici de domaine judicatoire.
C’est la linéarité des codes de procédure qui est remise en cause.
Rien de cohérent et de consistant ! Toujours une » masturbation intellectuelle » bien bancale et reflète un état d’esprit dans la misère intellectuelle et l’inculture géopolitique . Ce » troll » ferait mieux de balayer devant sa porte avec son Rainlainga de tous les vices avant de porter un jugement de valeur sur autrui . On voit ses limites d’appréciation objective dans l’affaire des boeing 777 . Il est là pour saupoudrer avec des phrases creuses la réalité !