Dame pluie s’est invitée à la fête lors de la nuit de la Saint-Sylvestre et le jour de l’An, du moins dans la capitale où les réveillonneurs tananariviens ont dû composer avec le mauvais temps dès l’après-midi du 31 décembre.
Si la grisaille et la pluie qui a commencé à tomber dès l’après-midi du 31 décembre, pour se poursuivre jusque dans la soirée à certains endroits de la capitale, ont fini par faire renoncer certains, il n’en était pas ainsi pour les adeptes du réveillon hors de chez soi qui, eux, n’ont pas du tout été dissuadés par la pluie torrentielle de la nuit de la Saint-Sylvestre. Aussi a-t-on pu apercevoir les habitués du centre ville comme Analakely ou Antaninarenina paré de mille illuminations, bien présents dans ces lieux pour attendre les douze coups de minuit dans une atmosphère bien animée. D’autres adeptes des sorties ont pour leur part, répondu aux appels des organisateurs de soirée la nuit de la Saint-Sylvestre et enflammé les pistes de danse, sans craindre le temps humide ni la pluie, pourtant bien présente le soir du 31 décembre. A l’opposé, des réveillonneurs peu enthousiastes à l’idée de sortir sous la pluie, ont préféré réveillonner chez eux, bien au chaud et bien entourés, sans aucun besoin de trouver ni parapluie, ni véhicule pour se déplacer. Cette formule a l’avantage de réduire nettement les dépenses par rapport aux sorties, soutiennent-ils.
Les sorties familiales du nouvel An, généralement consacrées aux retrouvailles autour d’un repas de fête avec la grande famille, et surtout retrouver les aînés pour leur offrir le traditionnel « solom-bodiakoho », étaient également quelque peu perturbées par le mauvais temps. A Antananarivo, il s’agissait d’averses durant l’après-midi, qui s’étaient finalement dissipées en début de soirée, tandis que dans la partie sud-ouest du pays, il était préférable de renoncer aux sorties le 1er janvier en raison de la tempête qui s’approchait des côtes. Ce jour, le mauvais temps risque encore de perdurer, en fonction de la progression de la tempête.
Hanitra R.
