La grève générale risque de perdurer s’il n’y a aucune entente entre le pouvoir et les grévistes. Elle se fait au détriment de l’ensemble de la population, en général, et des usagers et des justiciables, en particulier.
Le syndicat des greffiers continue sa grève générale. Il l’a décidée le 31 septembre dernier, lors d’une Assemblée générale. Cela fait maintenant 18 jours qu’ils ont entamé leur grève. Les greffiers réclament, notamment, une amélioration de leurs conditions de travail. Ils estiment, en outre, qu’on devrait penser à leur recatégorisation car certains d’entre eux sont titulaires de DEA voire de doctorat. Joint au téléphone, le président du syndicat des greffiers, Alain Michel Randriamaro, a souligné qu’il y avait effectivement une réquisition mais personne ne l’a signée. Le ministère de la Justice a invité les greffiers à reprendre leur travail.
Diverses démarches
Le président du syndicat des greffiers de marteler que « si des sanctions sont prises à leur encontre, la grève va prendre une autre dimension ». Sans toutefois, donner de précision. Et d’enchaîner que les sanctions pourraient se présenter sous forme d’affectations ou de suspensions de solde. Malgré tout, les greffiers ont entamé diverses démarches pour trouver une issue à leurs revendications, ils ont, ainsi, rencontré le ministre de la Justice, François Rakotozafy, ainsi qu’un conseiller du président de la République mais cela n’a rien donné, ont-ils déploré. Suite à l’échec de ces différentes négociations, la grève générale est maintenue, a soutenu le président du syndicat des greffiers. Toujours est-il que les greffiers ont émis leur souhait de rencontrer le chef de l’Etat en personne. Notons que les revendications des greffiers remontent à 10 ans et elles sont restées les mêmes.
Recueillis par Dominique R