« La participation de l’Etat pour les subventions a été finie depuis le mois d’août dernier, et ne reprendra que le mois de mai de cette année».
«Il y a une existence d’un partage de responsabilités entre l’Etat et les partenaires techniques et financiers. Donc, pour les arriérés de subventions des maîtres FRAM, la part du MEN a été déjà réglée depuis le mois d’août 2013», confie Momod Salimo, Concepteur de l’Education, non moins le Directeur Général de l’Education Fondamentale et de l’Alphabétisation (DGEFA) au niveau du MEN. Ce qui signifie que le problème causant le retard du payement de cet argent ne se trouve plus au niveau du ministère de tutelle, mais au niveau des PTF. Selon ses explications, suite à une organisation qui a eu lieu entre l’Etat malgache, par le biais du MEN, et les PTF, le ministère ne paye que les subventions du mois d’août 2013, et ne reprendra que vers le mois de mai 2014. Ainsi, ce sont les PTF, en tant que bailleurs de fonds, représentés par l’Unicef, qui s’occupent de payer cet argent depuis le mois de septembre de l’année dernière, jusqu’au mois d’avril de cette année. Or, il est clair, d’après les revendications des concernés, que les subventions non encore reçues sont généralement celles de deux bimestres. Autrement dit, depuis le mois de septembre 2013, soit quatre mois. En tout cas, selon les informations, cet argent serait déjà à l’heure actuelle versé dans la caisse de la DREN, du moins, ceux du 1er bimestre. «Mais ce n’est toujours pas le cas», dixit Elidiot Randrianjafy, président de l’Anefa. C’est pourquoi selon lui, les grévistes se réunissent devant cette branche du MEN. Devant tout ceci, l’Unicef a promis de donner sa version ce jour.
Mensonges. A propos des problèmes d’affectations pour certains maîtres FRAM, Momod Salimo a été clair. «Ce ne sont que des mensonges pour troubler l’opinion publique. En réalité, étant donné que ce ne sont pas fonctionnaires, ils ne peuvent pas être concernés par les problèmes d’affectations car cela est seulement réservé aux fonctionnaires ». Sur ce, les concernés estiment toujours que le MEN ne devait pas confier cette organisation aux Cisco car ces derniers n’arrivent pas à s’en charger comme il le faut. Or, le DGEFA suggère toujours que la situation devrait se régler à l’issue d’un arrangement à l’amiable entre les parents d’élèves, et les différents établissements scolaires publics. En tout cas, les concernés évoquent que ce sujet est sur le point d’être résolu définitivement. En attendant, la grève continue.
Arnaud R.