Les rencontres du film court, ce ne sont pas seulement les soirées, la compétition officielle, mais également et surtout les ateliers avec les invités internationaux.
C’est parti! Ils sont près d’une vingtaine. Tous des spécialistes, chacun dans un domaine et dans une catégorie bien précis. Certains viennent d’Europe, d’autres d’Afrique ou de l’Océan Indien… Tous ont été invités pour honorer la onzième édition des rencontres du film court, mais ils sont surtout là pour partager leurs expériences et leurs connaissances et pourquoi pas inspirer les jeunes réalisateurs. Depuis la semaine dernière, certains d’entre eux ont donc déjà commencé à animer les ateliers qui continuent de plus belle cette semaine. Production, animation, montage, actorat… tout pour faire un film comme il faut, dans les règles de l’art. A l’Alliance française, Raymond Rajaonarivelo a ainsi commencé à enseigner comment monter un film, car le montage « ce n’est pas seulement mettre des plans à la suite des autres ni mettre bout à bout des séquences ou encore moins rythmer un film par de la musique« . Une séance qui ne se terminera que le 22 avril.
D’un endroit à un autre. Productrice pour sa société HKE Productions Algérie, Mariem Hamidat investit le Carlton Anosy pour parler de production. Comment aborder la production? Qu’est-ce qu’un producteur? Quel est son rôle? Telles sont les questions auxquelles répondra la réalisatrice. Franka Sachse, réalisatrice de films d’animation, scénariste, storybordeuse, directrice artistique… initiera par contre les amateurs au cut-cut. Un atelier spécialement dédié aux débutants qui se tiendra dans les locaux de l’IKM Antsahavola jusqu’à ce jour. A la fois comédienne de théâtre et de cinéma, Maimoina N’Dyiae justement, dans son atelier abordera la différence entre « jeu d’acteur au théâtre et au cinéma ». Elle travaillera également le corps, le regard et la voix, qui sont les premiers instruments de l’acteur. Autant d’ateliers qui aideront sans aucun doute les réalisateurs en herbe pour leurs futurs films. En attendant d’appliquer ce qu’ils ont assimilé, ils peuvent toujours soutenir les réalisateurs dont les courts métrages sont en compétition. La projection de ceux-ci débuteront d’ailleurs ce jour à l’Institut Français de Madagascar.
Mahetsaka