Madagascar est réputée pour sa richesse en biodiversité dont la plupart est endémique au pays. « La Grande Ile se trouve au 2e rang au niveau mondial. Mais cette richesse en biodiversité nécessite une meilleure protection et conservation. L’insuffisance en informations et en statistiques relatives au secteur de l’environnement constitue un handicap majeur, pour ce faire », a évoqué le Secrétaire Général du ministère de l’Environnement, Marcellin Rabenantoandro, lors d’un atelier de validation de la Stratégie Nationale de l’Information et de la Communication Environnementale pour le Développement Durable (SNICEDD), qui s’est tenu hier à l’OLEP à Ambatobe.
Motif des voyages. Il faut reconnaître qu’une destruction massive de l’habitat des faunes surtout endémiques de Madagascar est observée depuis ces dernières années en raison de la recrudescence des exploitations illicites de nos bois précieux. L’augmentation sans cesse de défrichement pour les cultures sur brûlis, ainsi que les feux de brousse ont également des conséquences néfastes pour l’environnement. Le secteur privé réuni au sein de l’Office National du Tourisme de Madagascar a de nouveau tiré la sonnette d’alarme en interpellant les autorités compétentes face à cette forte pression sur nos ressources forestières. En effet, cela affecte également le secteur touristique, puisque le motif principal des voyages des touristes à Madagascar est de faire la découverte de sa biodiversité.
Stratégie nationale. Face à cet état de fait, une stratégie nationale de l’Information et de la Communication Environnementale pour un développement durable s’impose. « Après la validation de cette stratégie nationale, ce document sera soumis au Conseil du gouvernement », a-t-il poursuivi. Notons que les processus d’élaboration du 6e Rapport sur l’Avenir de l’Environnement Mondial ou (GEO6 -Sixth Global Environment Outlook Report) et du Rapport sur l’Avenir de l’Environnement de Madagascar 2017 (ou RAEM 2017)ainsi que les conditions pour devenir experts ont été également discutés dans le cadre de cet atelier.
Navalona R.