La veillée d’armes commence pour les pilotes malgaches qui auront à cœur de battre les champions africains, ne serait-ce qu’une fois. Faute de moyens pour pouvoir participer aux étapes en Afrique, il reste au camp malgache ce RIM qui lui a toujours réussi jusqu’ici.
Le Rallye International de Madagascar qui aura lieu du 7 au 9 novembre revêt une importance toute particulière pour les pilotes malgaches. Car à défaut de pouvoir participer aux différentes étapes de ce championnat d’Afrique, les locaux doivent se contenter de prendre le départ avec les deux premiers du classement en l’occurrence le favori, l’Ivoirien Gary Chaynes sur une Mitsubishi Evo X, et le Zimbabwéen Mohamed Essa avec une Subaru Impreza.
Données modifiées. Pour le prestige donc, le camp malgache doit gagner comme il l’a toujours fait jusqu’ici avec cette belle victoire d’Olivier et Haingo sur une Subaru Impreza lors du dernier RIM.
Mais le danger ne viendra pas seulement d’Olivier, mais aussi de Boom et Berthin sur leur Mitsubishi Evo X.
Rien qu’avec ces deux équipages, Madagascar peut donc soutenir la comparaison avec les champions africains, même si les données ont été quelque peu modifiées sans doute avec les rectifications apportées par les responsables africains.
C’est ainsi qu’on aura droit à 16 épreuves spéciales longues de 209,10 km dont 9 trajets différents.
La longueur totale de ce Rallye International de Madagascar 2014 est de 392,79 km dont la super spéciale de Bevalala, juste pour le plaisir des yeux.
Comme la Fédération de Sport Automobile de Madagascar entend mobiliser les grands moyens, elle a choisi le Palais des Sports et de la Culture pour y établir son PC.
Agents de sécurité. La seule chose qui tranche un peu de cette rigueur affichée c’est le fait d’avoir recours aux clubs pour renforcer la sécurité des épreuves spéciales.
A la suite des derniers incidents au rallye de l’ASA Tana, la FSAM a appelé les clubs à la rescousse pour servir de…gendarme dans les spéciales. Du jamais vu ! Et là où on a du mal à suivre, c’est de voir dans le communiqué de la fédération que ces nouveaux agents de « sécurité » ( gardiens aurait été le nom le plus approprié) feront ensuite appel aux vrais gendarmes pour constater chaque cas de fraude.
Pour le reste, on aura droit à des batailles malgacho-malgaches surtout si les rumeurs pour un retour de Mathieu Andrianjafy se précisent. On sait en effet de quoi ce dernier est capable et qu’il est, à lui seul, capable de créer l’événement. Même à bord d’une 2CV…
Clément RABARY