
Le 35e Rallye International de Madagascar commence bien avec ce mano a mano entre Mathieu Andrianjafy sur une Mitsubishi Evo 9 et l’Ivoirien Garry Chaines sur une Mitsubishi Evo 10. Pour l’heure cependant, l’avantage est à l’intenable Mathieu Andrianjafy
On l’avait dit, Mathieu Andrianjafy sera l’homme à battre de ce 35e RIM. Il l’a encore prouvé hier dans un hippodrome de Bevalala des grands jours. L’ambiance que le jeune homme affectionne en fonçant dans la mêlée.
A la régulière. Le temps de deux spéciales et il s’installe aux commandes en partageant les mêmes temps que l’Ivoirien Garry Chaînes.
Grâce à ce coup d’envoi à la régulière où son classement, il avait fait l’impasse sur plusieurs rallyes malgaches, ne l’autorise pas à prendre le devant, Mathieu profita de son duel avec Rivo (Subaru Impreza) pour creuser l’écart et signer par la même occasion le meilleur temps de la première épreuve spéciale.
Dieu sait pourtant que ce n’était pas facile car les Africains sont venus avec des bêtes de course qui ont tout juste besoin de retrouver leur marque pour s’installer en tête dès la 2e spéciale. Garry Chaines remporta cette seconde manche de Bevalala devant le Zimbabwéen Mohamed Essa (Subaru Impreza).
Une équipe de pros. Mathieu se contenta de la troisième marche devant l’excellent Louvel sur une Mitsubishi Evo 6 qui précède ainsi Boom (Mitsubishi) et Olivier (Subaru Impreza).
Bref, tous les ténors sont là. Le spectacle aussi. Mais comme il va maintenant falloir attaquer des spéciales plus longues, on fera volontiers confiance à la hargne d’un Mathieu pour contrecarrer le plan de Garry Chaines entouré de toute une équipe de professionnels, du mécano au médecin, sans parler des produits haut de gamme qu’il utilise pour sa voiture.
Théoriquement donc c’est le nord et le sud car il n’y a pas de comparaison possible entre la Mitsubishi d’usine de Chaines et celle de troisième main de Mathieu Andrianjafy mais sur le terrain, le Malgache ne part pas battu d’avance. Et si ce n’est pas lui, c’est donc Olivier, Louvel ou Boom, des vainqueurs potentiels.
Clément RABARY