- Publicité -
vendredi, mai 9, 2025
AccueilPolitiqueRisque de crise postélectorale

Risque de crise postélectorale

Les deux camps affirment l’un et l’autre caracoler en tête des résultats.
Les deux camps affirment l’un et l’autre caracoler en tête des résultats.

Le scrutin d’hier est censé être la voie de sortie de crise. Seulement, une crise postélectorale – la seconde du genre après celle de 2002 – est à craindre puisque les deux états-majors électoraux affirment l’un et l’autre, être en tête d’après les premières tendances ou les résultats en leur possession respective. C’est dire qu’en cas de score serré, il n’est pas sûr que le candidat battu – quel qu’il soit – accepte le verdict des urnes. Lequel serait d’autant plus contestable et contesté en cas d’annulation partielle ou totale de voix par la Cour Electorale Spéciale (CES).

Annulations. Lors du premier tour, la CES avait annulé, au titre du contrôle de légalité, les opérations électorales dans 111 bureaux de vote qui totalisaient 21 474 voix. Et ce, en plus des 5774 voix obtenues par le candidat Hery Rajaonarimampianina qui avaient également fait l’objet d’annulation suite à des requêtes. En tout et pour tout, la CES avait invalidé 27 248 voix. C’est dire que les annulations pourraient être déterminantes si la course à la magistrature suprême se joue sur le fil du rasoir. En tout cas, il faudra attendre les résultats (officieux) de presque la moitié des 20 001 bureaux de vote pour que l’issue de ce deuxième tour se dessine clairement. En attendant, les partisans de Hery Rajaonarimampianina et ceux de Jean Louis Robinson crient tous victoire.

R. O

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser