
Le rôle de la science et de la technologie est mis en avant par le Cadre de Sendai 2015-2030, pour soutenir l’élaboration de politiques et la mise en œuvre de programmes.
La Compréhension des risques de catastrophe, comme priorité absolue, selon le Cadre de Sendai 2015-2030. Depuis hier, des représentants du secteur public, de la société civile, d’organisations internationales participent à une réunion de deux jours, initiée par le Consortium PERIPERI U, qui se déroule à l’Hôtel Colbert Antaninarenina. En effet, ce consortium, composé de 12 universités africaines, dont l’Université d’Antananarivo se fixe comme priorité de renforcer la collaboration entre les universités et les décideurs politiques (ainsi que d’autres parties prenantes), pour favoriser la recherche appliquée afin de mieux renforcer les politiques et stratégies de développement fondées sur la science et la technologie. Comme chaque année, il s’agit d’une :
Consultation. Chaque année, le consortium organise une réunion consultative entre ses membres. Cette année 2019, c’est le Centre d’Etudes et de Recherches Economiques pour le Développement (CERED) de l’Université d’Antananarivo qui l’organise et qui l’accueille. « La réunion consultative annuelle PERIPERI U constitue une occasion importante pour le monde universitaire et ceux qui travaillent dans le domaine de la science des risques de catastrophe, de présenter de nouvelles connaissances sur les risques de catastrophe en Afrique. Il s’agit d’un forum précieux pour les scientifiques, les représentants du secteur public, les décideurs et d’autres parties prenantes travaillant sur la réduction des risques de catastrophe, afin de débattre des résultats de recherches pertinents pour le cadre de Sendai, mais aussi pour l’accord de Paris sur le climat et les objectifs de développement durable », a expliqué Mahefasoa Randrianalijaona, membre du CERED. En effet, des ONG internationales, des donateurs, des agences des Nations-Unies, etc., sont au rendez-vous, avec d’autres parties prenantes travaillant dans le domaine de la science des risques en tant que partenaires du CERED de l’Université d’Antananarivo. Du côté du secteur public, des représentants de la Primature, du ministère de l’Enseignement Supérieur, du ministère de l’Intérieur, notamment du BNGRC (Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes), du ministère de la Santé Publique, ainsi que du ministère de la Population et de l’autonomisation des femmes, participent également à la concertation.
Antsa R.