- Publicité -
jeudi, juillet 10, 2025
AccueilVisionRisques de coupure

Risques de coupure

La vérité finira par apparaître au grand jour sur l’assassinat du Colonel Ratsimandrava. Les réactions n’ont pas tardé après que l’affaire a encore été évoquée récemment par l’Amiral Didier Ratsiraka. Mais si pour la Justice l’affaire est close. Pour  tous, égarer les soupçons éveille les soupçons. Voilà encore un dossier qui conserve encore à la date d’aujourd’hui sa part de mystère et de flou. Les témoignages de ceux encore vivants qui ont vécu cette époque tragique, ne peuvent qu’éclairer davantage. Mais encore faut-il qu’ils osent comme le Général en retraite Désiré Ramakavelo qui a réagi aussitôt après les déclarations de l’Amiral Ratsiraka apporter leur part de vérité pour aider la réconciliation nationale à pouvoir un jour se faire dans les règles de l’art.

Risques de coupure

              Le week-end a permis aussi la réflexion sur les foyers de tension qui agitent le microcosme syndical. Le personnel gréviste de la Jirama continue sa guerre contre la mise en concession. Les solutions qu’il propose pour faire disparaître les délestages ont besoin d’énormes capitaux de réhabilitation des machines, difficiles à trouver sans envisager de partenariat. La société demeure un gouffre financier qui fait vivre plusieurs sous-traitants traditionnels. Elle pourrait s’acheminer davantage vers un bras de fer plus tendu avec l’Etat si les menaces de coupure d’électricité qu’elle fait peser sur les ministères tombent. En effet, trois ministères ont été dans le collimateur des grévistes. Finances et budget, énergie et hydrocarbures, eau, assainissement et hygiène. Mais les coupures d’électricité n’ont pas encore été appliquées comme promises. L’intersyndical tient à ce que l’opération soit exécutée dans le cadre de la loi et des procédures envers les clients défaillants et a été reportée pour cette semaine. Au-delà de ces menaces qui pèsent sur l’administration, les abonnés de la Jirama restent des victimes impuissantes des effets néfastes des délestages qui sévissent de plus belles dans la capitale et dans différentes villes des régions. L’autre foyer de tension qui a fait craindre de l’huile sur le feu est celui des enseignants-chercheurs du SECES.  Les étudiants ont manifesté à Toamasina, à Toliara pour sonner l’alarme de crainte d’une année blanche si  les revendications du SECES ne sont pas satisfaites. Les négociations entre le syndicat et l’Etat ont apparemment été positives. L’examen du Bac qui débute aujourd’hui n’a plus à craindre pour son déroulement dans les meilleures conditions. Néanmoins, la décision finale de suspension de la grève et de la reprise des cours revient au conseil national du syndicat qui aura lieu prochainement. Bref, les mouvements grévistes s’estompent au fur et à mesure des négociations. La tension politique connaît aussi une diminution dans l’attente de la proclamation définitive des résultats définitifs des élections communales.

Zo Rakotoseheno

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

4 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici