
Au vu de sa déclaration, cette plateforme,, établie à l’étranger, adopte le même ton de son homonyme implanté dans la Grande Ile.
Une nouvelle plateforme dénommée « Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara-Diaspora » vient de voir le jour. Et qui n’en est que la branche internationale du RMDM Madagascar. Selon le communiqué remis à la presse, « elle regroupe des partis politiques, société civiles, associations et individus partageant le même constat de la défaillance de l’Etat sur tous les plans : économique, social et surtout dans le domaine de la santé publique dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 ».
Mission. Toujours d’après le communiqué, cette plateforme se donne comme mission de combattre de toutes ses forces et par tous les moyens, dans le respect de la loi et de la démocratie. Elle a cité notamment le détournement de la situation d’urgence sanitaire comme prétexte à des abus de pouvoir en bafouant la Constitution, les procédures et les lois du pays, la mauvaise gestion des priorités dans les plans d’action de l’Etat ne mettant pas l’intérêt général au cœur des décisions, la gouvernance par la répression et la terreur par l’emprisonnement abusif de ceux qui osent critiquer le pouvoir et le manque de transparence dans la gestion des finances publiques et des aides reçues des partenaires internationaux dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Notons que cette plateforme est présidée par Fanirisoa Ernaivo avec six vice-présidents, à savoir, Rajaonarivony Manu (TIM France), Ramparany Anthelme (HVM France), Ramiandrisoa Christiane (GTT), Ambroise Rakotozafindrabe Tsimiroso (Ratsirakiste Fédéraliste), Razafisambatra Louis de Mon Désir (FPO) et Ratovoarisoa Tovo (Indépendant). Certains d’entre eux ne sont pas des inconnus du moins sur le plan politique pour ne parler que de sa présidente.
Recueillis par Dominique R.