Après le confinement, la circulation a repris mais les accidents aussi. Avec le retour des événements comme le championnat des deux roues à Imerintsiatosika, les motards sont de nouveau de sortie sur les routes. Ce week-end, trois accidents impliquant des conducteurs de moto scooter ont eu lieu sur la RN1. Les accidents ont fait des blessés graves. Il était environ 10 heures du matin quand un témoin a prévenu les secouristes. En route vers Imerintsiatosika, sur la digue Fenoarivo, un homme roulait à moto à une vitesse élevée et a violemment chuté après avoir perdu le contrôle de son engin, il a été hospitalisé. Quelques heures plus tard, vers 16 heures, un autre motard a fait une sortie de route à Imerintsiatosika et a terminé sa course dans un fossé. Se plaignant de douleurs au thorax et au niveau de la tête, il a été évacué à l’hôpital. On ne sait pas encore ce qui a pu causer l’accident. Un autre accident s’est produit le même jour à Manakambahiny. Trois motos se sont lancées dans une course-poursuite en pleine rue. Une de marque JOG 4 a effectué un dépassement dans un virage. Le conducteur n’a pas vu l’arrivée d’un véhicule 4X4 en sens inverse. La moto a fait un face-à-face avec le véhicule, et a été réduite en tas de ferraille suite à la violence du choc. Aucune perte humaine n’a été déplorée. À l’arrivée des forces de l’ordre pour le constat, le motard était encore vivant mais gravement blessé. Face à ce phénomène, les forces de l’ordre lancent un appel à la prudence des motards. Un responsable au sein de la gendarmerie, service de la sécurité routière, a fait remarquer que « le nombre de motards a augmenté ces dix dernières années, le nombre d’accidents avec tués et blessés a aussi augmenté », et d’ajouter que « la sécurité des motards s’est détériorée à cause des excès de vitesse, la prise d’alcool…. et le constat montre que cette population de motards est de plus en plus jeune ». « Les usagers de la route ne prennent pas conscience du fait que les accidents de la route entraînent des pertes économiques considérables pour les victimes car ce sont les familles qui doivent s’occupent des frais médicaux et des traitements, mais aussi pour le pays dans son ensemble car ces gens ne peuvent plus produire normalement s’ils ont des séquelles graves »,…. a-t-il expliqué.
Yv Sam