Le 239e anniversaire de la Déclaration de l’Indépendance des Etats-Unis a été célébré hier à Ambaranjana. Une occasion pour l’ambassadeur Robert Yamate de s’exprimer sur la situation politique actuelle à Madagascar. Interrogé par les journalistes, ce diplomate a encore une fois mis l’accent sur la nécessité de la stabilité qui devrait passer par le respect de la décision de la HCC sur la motion de déchéance votée par 121 députés contre le président de la République. D’après l’ambassadeur des Etats-Unis, l’application de la décision d’Ambohidahy devrait se faire dans le dialogue et le respect de l’Etat de droit et de la démocratie. Dans son discours, Robert Yamate a signalé le retour de l’AGOA qui, après un an, est la « conséquence directe de la restauration de la démocratie et le renouvellement du respect des droits humains introduits par l’élection du président Rajaonarimampianina ».
Equilibre. L’ambassadeur des Etats-Unis a par ailleurs déclaré : « Il faudra toujours beaucoup de temps à Madagascar pour sortir de la situation économique désastreuse, dont les nouveaux élus ont hérité quand ils ont pris leurs fonctions en 2014. Certes, il peut parfois être difficile de voir des progrès dans l’instant, le fait est que des progrès sont réalisés. » Robert Yamate estime que Madagascar est actuellement en train de retrouver son équilibre. « Il y a forcément des défis et des revers occasionnels, certains résultent de forces externes, d’autres sont générés au niveau interne, mais il ne faut pas se méprendre à ce sujet : Madagascar peut contempler un bel avenir, dans la stabilité et la démocratie. », a-t-il indiqué. Il a fait savoir que l’aide au développement des Etats-Unis est à nouveau à la hausse, et ce développement est un effort conjoint. Bref, les Etats-Unis continuent de soutenir les efforts de Madagascar pour le redressement de son économie. Mais, l’ambassadeur Robert Yamate a mis l’accent hier la nécessité de placer les besoins et le bien-être du peuple malgache avant les intérêts individuels, les ambitions, ou les rivalités.
R. Eugène
