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lundi, juin 17, 2024
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Robinson – Rajaonarimampianina : Pas de précampagne pour le second tour !

Les deux Présidentiables ne veulent pas apparaître comme étant au-dessus des lois.
Les deux Présidentiables ne veulent pas apparaître comme étant au-dessus des lois.

L’appel au respect de la loi lancé à leur endroit par le président de la Cour Electorale Spéciale (CES) semble avoir été entendu par Jean Louis Robinson et Hery Rajaonarimampianina.

Contrairement au premier tour pour lequel ils ont mené sans retenue de la précampagne, les deux candidats qualifiés pour le second tour s’abstiennent, du moins jusqu’ici, de prendre une longueur d’avance par rapport à la propagande qui commence officiellement vendredi prochain. Les tractations à des fins d’alliance, occupent davantage leur temps, quoique l’annulation par la CES de 27 248 voix – dont 5774 au détriment du candidat n°3 – y est sans doute aussi pour quelque chose, quand bien même Ni le code électoral Ni la loi organique relative à l’élection du premier Président de la Quatrième République n’aurait prévu de sanction contre les « faux départs », alors que dans les courses normales, les athlètes encourent la disqualification. Quant à la course à la magistrature suprême, ce qui n’est pas expressément interdit est considéré comme permis.

Puissance publique. Il est presque sûr également que les deux candidats qui ont chacun des partisans au sein de l’appareil d’Etat, éviteront d’user et d’abuser des prérogatives de puissance publique pendant les 21 jours de campagne. L’utilisation à des fins de propagande des biens publics notamment des voitures administratives ainsi que l’instrumentalisation des fonctionnaires d’autorité et des agents de l’Etat ayant été sanctionnées par la CES parce que violant la neutralité de l’Administration. L’opinion attend d’ailleurs de voir s’il s’agit d’un simple effet d’annonce ou si des sanctions pénales et disciplinaires seront effectivement prises contre les fonctionnaires, non candidats, d’autorité civile ou militaire, les autorités politiques et les autorités religieuses qui ont fait de la propagande, en vue de voter pour tel ou tel candidat.

Financement de campagne. Par contre, la CES n’a pas eu de « maux » à dire concernant le déroulement proprement dit  de la campagne qui a eu lieu « dans un climat de respect réciproque et de « fihavanana », exempt de tout propos belliqueux et irrévérencieux ». Et ce, conformément au code électoral qui prévoit que « les règles applicables au financement des campagnes électorales et à l’utilisation des dépenses y afférentes sont fixées par la loi ». Laquelle n’a pas été prise jusqu’ici, en dépit des remarques formulées à l’issue du premier tour par la société civile et la communauté internationale qui sont contre des fonds de campagne sans plafond.

R. O

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