- Publicité -
mercredi, juillet 9, 2025
AccueilEconomieRoland Ratsiraka : BCR, la solution pour les routes nationales

Roland Ratsiraka : BCR, la solution pour les routes nationales

Le ministre Roland Ratsiraka, sur le chantier de béton compacté au rouleau, à Ibity Antsirabe II.
Le ministre Roland Ratsiraka, sur le chantier de béton compacté au rouleau, à Ibity Antsirabe II.

Après la réussite du zéro nid de poule sur la RN2, le Ministère des Travaux Publics se lance sur la RN7, pour les 100 prochains jours. Le nouveau défi concerne les segments Antananarivo – Antsirabe et Ambohimahasoa – Fianarantsoa.

L’utilisation du béton compacté au rouleau ou BCR, moins coûteux et plus résistant que le goudron, est la solution pour la réhabilitation des routes de Madagascar, selon le ministre des Travaux Publics, Roland Ratsiraka, lors d’une descente à Ibity, région Vakinankaratra, hier. En effet, l’initiateur de cette méthode à Madagascar, Catalin Grigore, ingénieur expert au sein de la SIMCT (Solution and innovation, materials and construction technologies) a présenté en long et en large les avantages et les propriétés du BCR. « Les routes faites à partir de cette méthode ont une durée de vie entre 25 à 30 ans, sans aucun entretien. Contrairement à l’asphalte, le BCR est un bon ami de l’eau et ne craint donc pas les saisons humides. Cette méthode est utilisée dans de nombreux pays développés. La facilité d’exécution des travaux, le coût compétitif, la qualité de la finition de surface et la durée de vie figurent parmi les avantages du BCR, par rapport aux autres méthodes. Nous l’avons essayé à Antananarivo en mars dernier, et aujourd’hui pour le revêtement d’une partie de la route vers Ibity. Avec une épaisseur du BCR de 12 à 20 cm, cette route tiendra 30 ans, dans l’hypothèse où 100 camions de 18 tonnes y passent tous les jours », a indiqué l’ingénieur expert.

Prometteur. Pour sa part, le ministre Roland Ratsiraka a également soutenu que le BCR a été utilisé pour la réfection d’une partie des routes de la ville de Toamasina, à l’époque où il était maire de la ville en 2000. « Le goudron n’a qu’une durée de vie de 8 ans, et sa dégradation s’accélère en saison humide, sans parler de la nécessité d’entretien périodique. Pour le BCR que nous avons essayé, il y a 15 ans passés, les routes concernées ne présentent aucun trou jusqu’à présent, alors qu’aucune dépense d’entretien n’y a été affectée ». Bref, le BCR est la solution idéale pour les routes à Madagascar, selon toujours le ministre des Travaux Publics. D’après ses dires, les axes Antananarivo – Antsirabe ; une partie, soit 15 km de l’axe Ambohimahasoa – Fianarantsoa, ainsi que les points noirs sur la RN5, RN23, etc. seront réhabilités par la méthode BCR, dans le cadre du contre-programme 2015 du Ministère. Le ciment spécial de type CEM IIAP 32,5, nécessaire pour la méthode BCR peut d’ailleurs être produit à Madagascar, par Holcim-Lafarge, deux grandes sociétés devenues un même groupe, depuis le 15 juillet dernier.

Antsa R.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

12 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici