
Le député élu à Toamasina I n’a pas mâché ses mots face à ce qu’il qualifie d’« échec flagrant » du pouvoir actuel.
En 1998
Entre colère populaire, projets bloqués et mauvaise gouvernance, Roland Ratsiraka dresse un constat sévère. « Depuis des mois, le régime pense qu’à force de communication, il pourra masquer la réalité. Mais la vérité finit toujours par s’imposer : les Malgaches vivent dans le noir et sans eau », a-t-il dénoncé. Pour lui, « nous sommes ramenés au XVIIIᵉ siècle alors qu’on nous répète jour et nuit que le pays avance ». En rappelant son parcours, il souligne que « c’est en installant quelques bornes fontaines dans les quartiers de Tamatave » qu’il a pu se faire élire député pour la première fois en 1998. « L’accès à l’eau est un droit fondamental, pas un privilège », a-t-il martelé.
500 milliards d’ariary
Le député a pointé du doigt l’incompétence des dirigeants et le mépris affiché envers la population. « Au lieu d’investir dans des infrastructures essentielles comme l’eau et l’électricité, on offre au peuple un stade de 70 millions de dollars et une autoroute de 8 km à 500 milliards d’ariary. Des projets qui ne sont pas prioritaires », a-t-il déploré. En ajoutant que « depuis sept ans, les détournements de fonds et les surfacturations massives se multiplient », Roland Ratsiraka a dénoncé la mauvaise gouvernance comme deuxième cause du chaos actuel.
Jirama Water 3
Le député a également critiqué l’achat de groupes électrogènes « d’occasion, inutiles et impossibles à transporter sur les routes nationales ». Selon lui, il s’agit d’« investissements absurdes », révélateurs du manque de sérieux des dirigeants. Roland Ratsiraka a par ailleurs évoqué les retards dans les grands projets hydroélectriques. « À Tamatave, un projet de 500 millions de dollars reste en suspens, notamment Volobe et Sahofika », a-t-il indiqué. En rappelant qu’un autre projet majeur, « Jirama Water 3 », estimé à 200 millions d’euros et destiné à renforcer l’approvisionnement en eau de Tananarive, est ignoré par le gouvernement, il a dénoncé un « retard volontaire sur fond de corruption ». Il a ajouté que « pour Tamatave, un financement de 60 millions de dollars est pourtant déjà prévu par le gouvernement japonais pour l’adduction d’eau ».
Meetings
La situation des étudiants a également été évoquée. « Privés d’eau et d’électricité, ils ne peuvent même pas faire cuire leur riz, dépendant du courant électrique. Sans eau, sans électricité, leur quotidien est devenu insoutenable », a-t-il alerté. « Le peuple est à bout », a conclu Roland Ratsiraka, tout en appelant à la retenue. Pour lui, la contestation doit rester pacifique. « La voie des rassemblements et des meetings demeure le moyen le plus fort pour se faire entendre et exiger des changements, sans violence ni destructions », a-t-il insisté.
Nadia R.
Mouvement PACIFIQUE !!!!!
Tout le monde ne s’appelle pas GANDY !!!!!
Il faut du FORT, du LOURD MAINTENANT.
Plus de BLABLABLA.
DES FAITS.!!!!!
Le PEUPLE MALAGASY VEUT DU CONCRET MAINTENANT.
Vous êtes PRÉVENUS. CÀ VÀ ALLER MAL.
Même les Animaux s’éclairent et se LAVENT tous les jours ( même les KAMANKORY) « KSO pour les sachants « !!!
DJIRAMA est de L’EAU POTABLE MAINTENANT.
AKOHO MATY TSY MATAHOTRA MESO « antsy » pour les scolarisés !!!!.