Dans moins de deux mois, les élus de la Chambre basse vont rejoindre les bancs de Tsimbazaza. Une proposition de loi pour la refonte de la CENI est, en effet, en gestation et cela devrait être transmise à l’Assemblée nationale lors de la session du mois de mai. Roland Ratsiraka, avec ses expériences en matière électorale pour avoir été élu à plusieurs reprises député puis maire, et surtout pour avoir été candidat à toutes les élections présidentielles depuis 25 ans, se trouve parmi les principaux instigateurs de cette proposition de loi. « L’objectif est d’avoir des élections dont les résultats seront acceptées par tous », a-t-on indiqué.
Alternance démocratique
En tout cas, le député de Toamasina 1 veut éviter la crise avant ou après les élections. « En 2006, il était classé 2e lors des résultats provisoires et le lendemain, les ordinateurs ont été déclarés en panne, puis après 48h le candidat de l’époque a été proclamé vainqueur au premier tour », témoigne-t-il. Avant d’ajouter qu’ « il y avait une crise politique en 2009 avec des morts. En 2010, nous avons créé la première CENI avec la Commission Electorale Spéciale et la présence permanente des principaux partis et organisations de la société civile, des magistrats et administrateurs civils. Par conséquent, nous avons eu une CENI non contestée et des résultats pas trop discutables avec une alternance démocratique ».
7 articles
« Nous proposons que la communauté internationale finance les élections mais avec des conditions, dont notamment une proposition de refonte de la CENI, ne serait-ce que sur 7 articles uniquement afin que nous préparions des élections saines, loyales et transparentes avec la présence des compétences et des vrais acteurs à l’intérieur », continue le patron du MTS. La nouvelle CENI devrait être constituée par les personnes directement concernées par les élections. « Les électeurs qui devraient être représentés dans la CENI à travers les organismes de la société civile, ensuite les partis politiques qui doivent également être représentés par leurs pairs puis, les techniciens en élections par les administrateurs civils, et enfin les juges électoraux par les magistrats », a-t-il terminé.
Julien R.
Si on se réfère à l’article, 25 ans d’échec successif de rallye présidentiel soulèvent questionnements.
Ses fonctions ministérielles n’ont pas connu d’éclat à souligner particulièrement.
Seule la hargne s’explique à travers tous ces soubresauts d’échafaudages en tout genre.
A nous d’interdire Samoela de lui chanter : marenina aloha o!