En quelque sorte, le président national du MTS soupçonne un dessous politique à cette affaire.
Une forte délégation du « Malagasy Tonga Saina » (MTS) dirigée par son président Roland Ratsiraka, a rendu visite aux victimes de l’attentat à la grenade admis à l’hôpital HJRA hier. A l’occasion, l’ancien Vice-président du Conseil Supérieur de la Transition a offert une enveloppe aux familles des victimes. Une action sociale qui, selon ses dires, a été réalisée en guise de soutien à des citoyens malgaches victimes de cet acte de barbarie. Roland Ratsiraka se demande en effet pourquoi cette action survient le jour de l’investiture du nouveau président Hery Rajaonarimampianina ? Le jour où les Malgaches devraient faire preuve de « Fihavanana » et de solidarité. En quelques sortes, le président du MTS soupçonne un dessous politique à cette affaire. En marge de cette descente à l’HJRA, l’ex-candidat à la Présidentielle a déclaré que tout citoyen malgache doit faire confiance au nouveau président et accepter les résultats des élections. Selon ses dires, le fait que le candidat malheureux Jean Louis Robinson ait assisté à la cérémonie d’investiture constitue un point positif dans la mise en œuvre du processus de réconciliation nationale.
Relance économique. Par ailleurs, Roland Ratsiraka ne voit aucun inconvénient à la mise en place d’un gouvernement d’ouverture souhaitée par le nouveau président de la République, Hery Rajaonarimampianina. « Il faut lui laisser travailler librement », a-t-il soutenu. D’ailleurs, le numéro Un du MTS estime que le Gouvernement et le Parlement devraient être mis en place rapidement afin de permettre la relance économique. Et ce, dans la mesure où la reprise des aides internationales dépend de la mise en place effective de ces Institutions. En ce qui concerne le retour au pays de l’ancien président, Marc Ravalomanana, Roland Ratsiraka estime qu’il a le droit de rentrer au pays mais pour le moment, son retour n’est pas opportun. Selon ses dires, « il faut attendre au moins six mois pour que les Institutions que l’on mettra en place soient stables ». En quelques sortes, le président du MTS estime que l’exilé d’Afrique du Sud ne doit rentrer au pays qu’au mois d’août 2014. Pourtant, les « Zanak’i Dada » réclament le retour immédiat de leur leader afin que celui-ci puisse participer à la vie politique du pays.
Davis R