
Le vice-président du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit (HCDDED) et non moins avocat de son état, Roland Ravelontsalama pense que “la population a besoin de connaître la loi pour éviter les vindictes populaires”. Et d’enchaîner que « la confiance entre la population et la justice est rompue à cause de la corruption qui gangrène le monde judiciaire. Il faut trouver les moyens de rétablir cette confiance et c’est la raison d’être du HCDDED ».
Aller de l’avant. A lui de faire remarquer toutefois qu’avec l’imputation budgétaire qu’a subi cet organe constitutionnel qu’est le HCDDED, les objectifs seront bien entendus limités, sinon réduits. Des contacts avec les partenaires internationaux travaillant dans le secteur des droits humains et le respect de droit ont été faits et seront encore à faire, et l’avenir nous le dira. Quoi qu’il en soit, et malgré l’existence de ces difficultés, le HCDDED a toujours voulu aller de l’avant et ce dans l’intérêt supérieur de la Nation ».
Vulgarisation. Ce vice-président du HCDDED de continuer qu’« à la suite de l’atelier relatif au plan stratégique du HCDDED avec l’appui du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme, figure une vulgarisation auprès de la population quant au respect de l’Etat de droit, de la démocratie, de la bonne gouvernance. Cette vulgarisation ou encore cette campagne d’éducation, de sensibilisation sur l’Etat de droit doit être effective, nécessaire et primordiale pour éviter la corruption qui gangrène l’administration presque toute entière ».
Recueillis par Dominique R.