
Son dernier concert à Madagascar remonte en 2007. Aujourd’hui, l’occasion est donnée à tous ses inconditionnels de le revoir sur le devant de la scène.
Actuellement de passage au pays, Rolland Raelison ne peut s’empêcher de donner une représentation. Ce dimanche, le pianiste retrouvera donc le public malgache pour un concert unique dans le Hall de l’Hôtel de Ville Analakely. Une occasion pour tous ses inconditionnels et amoureux de « kalon’ny omaly » de retrouver l’artiste et de revivre le bon vieux temps. Ne laissant rien au hasard, malgré son âge avancé, Rolland Raelison partagera la scène avec sa petite fille, Faniry Raelison. Angolan’Imerina, groupe de « kalon’ny fahiny », figure également parmi ses invités. Les membres de cette formation redonneront également vie à ses compositions. Rolland Raelison sera bien évidemment derrière son instrument de prédilection et sera accompagné de Roger Zafera à la contrebasse.
Un grand homme. Arrivé à La Réunion en 1962 après être passé par la France métropolitaine pour des études de médecine en 1958, il commence à y vivre en qualité de pianiste de bar tout en exerçant le métier de comptable. En 1977, il ouvre un studio d’enregistrement, Le Royal, à Saint-Joseph où des artistes comme Jo Lauret, Max Lauret, ou encore Les frères Lacaille viennent enregistrer leurs disques. En 1979, il remporte le prix « D’une île à l’autre » (MBC Mauritius et FR3 Réunion) avec le titre Toi qui pars, un boléro écrit par Jean-Claude Thévenin, interprété par Marie-Armande Moutou et dont il est le compositeur. Il compose également pour d’autres chanteurs qui obtiendront la reconnaissance du public grâce à lui : Michel Adélaïde et la célèbre chanson Mon piez de riz ; la chanteuse Josie, ou encore son propre fils, Patrick, qui chante alors qu’il n’est encore qu’un enfant le titre Papa donne à moin l’argent po aller la fête. En 1986, il fonde une école de musique à Tampon, laquelle permettra à bon nombre de Réunionnais de découvrir la musique par l’apprentissage du solfège. Il y enseigne aussi bien le piano que l’orgue électronique, la clarinette, le saxophone, le violon, l’accordéon, ou encore la flûte traversière…
Mahetsaka