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vendredi, juin 6, 2025
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Rolly Mercia : Peine purgée pour l’ancien ministre

Rolly Mercia bientôt libéré de ses géôliers

L’ancien ministre et ex-journaliste va recouvrer incessamment sa liberté, sauf nouveau rebondissement judiciaire.

16 janvier 2023

Placé sous mandat de dépôt en juillet 2020, puis condamné en octobre de la même année à 44 mois d’emprisonnement ferme pour « atteinte à la sûreté de l’État, rébellion et attroupement sans autorisation sur la voie publique », Rolly Mercia aurait dû sortir le 16 janvier 2023 comme l’avait plaidé son avocat, Me Eric Rafidison.

Confusion de peines

Pourtant, les portes de la maison centrale d’Antanimora ne s’étaient pas ouvertes devant l’ancien ministre de la Communication sauf pour se rendre au Tribunal d’Anosy où il devait être inculpé pour « faux témoignage » devant le Parquet National Financier (PNF) à Paris. Écopant alors de 30 mois de prison. S’agissant d’une seconde condamnation prononcée juste après l’exécution de la première, il ne pouvait bénéficier de la confusion de peines. Un procédé qui consiste en présence de deux peines en concours et poursuivies séparément, à faire absorber la plus faible par la plus forte, totalement ou partiellement, de sorte que les peines soient exécutées simultanément, dans la limite de la peine la plus forte.

Remise de peines

Si la seconde condamnation a été prononcée avant que la première ne soit exécutée totalement, Rolly Mercia n’aurait pas purgé 30 mois supplémentaires. Lesquels sont en passe, si ce n’est déjà le cas, d’être exécutés. En somme, Harry Rahajason, de son vrai nom à l’état-civil, va bientôt être libéré même s’il ne venait pas à bénéficier de la remise de peines gracieuse décrétée prochainement par le président de la République, à l’occasion du 65ème anniversaire de l’Indépendance. Bien qu’il se soit désisté de toute voie de recours pour pouvoir bénéficier d’une remise partielle ou totale de sa peine, l’ancien ministre était exclu du champ d’application de la mesure de clémence, non applicable à l’infraction qui lui a valu sa condamnation. À moins d’une éventuelle troisième condamnation, l’ancien journaliste et ex-ministre va recouvrer sa liberté. En attendant, son état de santé l’oblige à rester à l’infirmerie de la prison, où les conditions de détention ne sont pas… faciles contrairement à l’appellation Antanimora.

R.O

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