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lundi, avril 28, 2025
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Bapampa Glady Be : Rossy dans son jardin à Mahamasina

Rossy, égal à lui-même, un régal pour les oreilles lors du « Bapampa Glady Be » au Palais des Sports.

Entre nostalgie et pure musique retrouvée, Rossy s’est rappelé à Tananarive son statut de roi du « Tapôlaka ». Un voyage de deux jours au Palais des Sports.

C’était comme si tout le Palais des Sports de Mahamasina n’attendait que ce titre vendredi soir. Dès que les trompettes et le gros trombone lançaient cette mélodie culte d’entrée d’« Amin-kafaliana ». De la fosse au demi-gradin, le gymnase a débordé d’une liesse digne du dernier bal de la veille du jour du « famadihana », un rite traditionnel, et ses gueules de bois. Résumant à la perfection l’esprit d’un concert de Rossy, le pack « Bapampa Glady Be » pour deux jours vendredi et dimanche. Enfin, ce son des terroirs « imerinniens » retrouve un public où il l’a laissé. Pour la petite précision, l’artiste se trouve dans son jardin, étant le fils du quartier de « Bôna », slang typiquement tananarivien pour désigner « Mahamasina ». Des lustres que cette abondante polyphonie, chère à feu Tsilavina Ralaindimby que ce dernier reproduisait chez ses protégés de Sivy Mahasaky, n’a plus foulé une scène populaire et neutre de la ville des Mille. Bien longtemps au vu de ce public composé de la génération cassette à bande, de celle qui ont eu la chance de vivre un « Tapôlaka glady » à Antsahamanitra, à rendre nostalgique. En hôte prévenant, Rossy a invité des groupes cultes de sa génération sur scène. Ejema, il fallait le faire. Ce groupe légendaire a laissé tout un imaginaire musical pour le patrimoine malgache. Sans oublier Pros’hely, guitar-hero et mythe vivant. Mamibe, la relève évidemment. Le band Zopanage et Gothlieb, d’une complicité scénique. Charles Martin, Dada Samy Malagasy, Oza Jérôme… En deux jours, « Bapampa Glady Be » a émoustillé Mahamasina, dans la chaleur du Palais des Sports et la fraîcheur de la grande place où trône le fameux « eo amin’ny bazary ». C’est toute la chaleur festive du Tananarive qui s’est soudain révélée malgré le marasme social dû à la pauvreté des ménages malgaches.

Maminirina Rado

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