C’est un projet encore à long terme mais qui n’attendra plus longtemps pour commencer. Il ne reste plus que l’accord de l’Etat, selon les dires.
Si la deuxième extension de la route des Hydrocarbures prendra fin très prochainement, effectivement aux alentours du 15 avril, la construction d’une autoroute menant directement vers l’aéroport d’Ivato a été également envisagée et va commencer pour bientôt, selon Fredy Ranohisoa, Président de l’Association des Riverains de la Route des Hydrocarbures et de ses Prolongements (ARRHP), lors d’une réunion d’information qui s’est tenue hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano. Ce qui signifie donc qu’après le prolongement en cours, l’autre grand projet à venir, jusqu’ici, à long terme, est la mise en place de cette autoroute à quatre voies, reliant directement Ankorondrano et Ivato. « La réalisation de cette grande route a pour objectif principal de montrer à quel point les riverains de la route des Hydrocarbures peuvent-ils être engagés dans le développement économique de notre quartier, Ankorondrano », renchérit le Président de l’ARRHP. En fait, jusqu’ici, il n’y a pas encore beaucoup de détails à fournir sur le sujet, selon les responsables. « Tout ce que je peux dire pour le moment, c’est que son commencement dépendra aussi de l’Etat », poursuit-il. Selon lui, les membres de l’ARRHP sont actuellement sur le point d’analyser toutes les possibilités de financer ce projet. «Je pense que nous pouvons quand même avoir les moyens de le faire car rien que maintenant, des bailleurs de fonds étrangers sont sur le point de nous aider » affirme-il. Il est à noter que la réalisation de ce projet n’est que la confirmation de ce qu’ont déjà avancé les anciens dirigeants. Mais c’est seulement que celui-ci n’a jamais pu être effectué, certainement à cause de la situation économique du pays.
A 90% effectuée. Pour en revenir à l’élargissement de la proportion de cette route des Hydrocarbures, quelques problèmes techniques sont actuellement en train de ralentir les travaux, selon toujours le président de l’ARRHP. Il s’agit effectivement de l’accès menant à la Mosquée d’Alarobia, considéré comme source d’embouteillage. « Tous les vendredis, il existe plus de 400 véhicules qui sortent de cet endroit en s’ajoutant directement à la route principale, bloquant ainsi la circulation. Donc, il faudrait aussi penser à créer une autre route pour ces véhicules», a-t-on évoqué. En outre, il y a également les poteaux de la Jirama et de la Telma qui devraient être déplacés. Et pour finir, la persistance des laveurs de voitures à rester devant l’immeuble La City cause aussi problème, étant donné que l’humidité qu’il provoque la nuit à la route. En tout cas, Fredy Ranohisoa affirme que la phase de préparation de ces travaux d’élargissement est à 90% effectuée. « Il ne reste plus que le goudronnage qui ne prendra pas beaucoup de temps », conclut-il.
Arnaud R.