Une fois n’est pas coutume, un énième taxi-be a été attaqué par des malfrats. Ils ont pris seulement le sac d’une dame, un maigre butin. Et pourtant, c’est la troisième agression du genre en moins d’un mois.
Aux alentours de 19h sur la route d’Ivato, trois hommes armés de sabres et de pistolet ont été aperçus par un chauffeur de taxi-be qui se dirigeait vers 67 ha. Pris de panique, l’homme a appelé à l’aide, mais en vain. Les malfaiteurs ont fait irruption dans le transport public, sans rencontrer la moindre résistance. Les trois personnes sont reparties comme si de rien n’était. Ils ont seulement dérobé un sac à main. Dès lors, on peut se demander quel est l’intérêt pour ces voleurs. Serait-ce une nouvelle mode, une question d’amusement, une envie de sensation forte ?
Contradiction ministérielle. Le mois passé, un taxi-be a été attaqué sur la ligne 133 et un autre à Antanimena, à l’acide. Les habitants de la « Ville des Mille » utilisent ces transports pour des raisons de sécurité, entre autres. L’effet de groupe est une protection et devrait en principe dissuader les agresseurs. Mais, il n’en est rien. De plus, le ministère des Transports incite les Tananariviens à se déplacer en taxi-be en vue de diminuer le trafic qui étouffe quotidiennement la capitale. Mais, si la sécurité n’est pas assurée dans les transports publics, de nombreuses personnes seraient tentées de (re)prendre leur voiture.
Stéphane Pierrard (Stagiaire)