Les routes de la ville d’Antananarivo sont dans un état déplorable. Les pertes économiques engendrées par la forte dégradation de ces infrastructures se chiffrent en plusieurs dizaines de millions de dollars par an, selon la Banque mondiale. Bien que les usagers se plaignent de la situation depuis plusieurs mois, les travaux d’entretien et de réfection ne sont toujours pas lancés par la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). Hier, le Conseil des ministres a décidé que l’Etat central va prendre en charge la réfection de ces routes en très mauvais état. Cette fois, les interventions de l’Etat vont toucher les parties qui causent le plus d’embouteillages dans la capitale. D’après le rapport du Conseil, un appel d’offres restreint sera lancé dans les plus brefs délais, compte tenu de l’urgence. Le point-à-temps considérera 42 segments des routes de la ville d’Antananarivo et ses environs, d’après le plan de réhabilitation adopté en Conseil des ministres. Bref, ces travaux devraient résoudre une bonne partie des problèmes des usagers de la route, notamment en ce qui concerne les pertes de temps, la dégradation rapide des véhicules, l’insécurité, les risques d’accident, etc. Par contre, à l’image de la lenteur des travaux sur l’axe Ankadimbahoaka – ByPass, la mise en œuvre du plan de réhabilitation pourrait occasionner encore plus d’embouteillages, ce qui représente cependant un mal nécessaire.
Antsa R.