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dimanche, juillet 13, 2025
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Rues d’Antananarivo : Premiers torrents, premiers cauchemars

La première grande averse d’avant-hier soir a aussitôt replongé les tananariviens dans les cauchemars récurrents, vécues dans de nombreux quartiers à chaque période de pluie. 

L’averse qui s’est abattue sur Antananarivo, avant-hier soir, n’a pas duré longtemps, mais les quelques minutes de pluies torrentielles ont suffi pour inonder littéralement les rues de la capitale. D’Anosy à Soarano en passant par Analakely, Analamahitsy, Ivandry, Ankorondrano, Andravoahangy, Besarety, et dans de nombreux autres quartiers de la ville, les eaux pluviales ont débordé de partout, immergeant les chaussées et les trottoirs. Les tananariviens ont aussitôt « renoué » avec les déboires auxquels ils sont contraints de subir tous les ans, à chaque période de pluie. Nombreux étaient les piétons bloqués sur un tronçon de trottoir, surpris par la montée extrêmement rapide des eaux. Les automobilistes n’ont pas été épargnés car nombreux sont les rues qui se retrouvaient sous les eaux en moins de dix minutes. C’était le cas du côté d’Analamahitsy où quelques passages contraignaient les véhicules, notamment les voitures légères, à rouler dans un torrent d’eaux, couvrant les phares et une partie du capot. A Ivandry, au niveau de la bifurcation vers Alarobia, la situation était similaire : les eaux ont complètement inondé tout le passage sur plusieurs dizaines de mètres et ce, en dépit des récents travaux de réhabilitation menés dernièrement à cet endroit, déjà régulièrement inondé à chaque forte précipitations.

Immobilisés. Les conséquences n’ont pas tardé à se manifester. Si certains piétons ont dû traverser… à dos d’homme, les automobilistes les plus vaillants ont choisi d’affronter, à leurs risques et périls, les eaux arrivées à mi-hauteur des véhicules. Un certain nombre parmi ces derniers, le moteur inondé, sont retrouvés piégés et immobilisés au beau milieu de la chaussée. D’où la formation d’embouteillages monstres un peu partout dans la capitale, en attendant que les eaux se retirent. Ce qui a pris environ entre 45 minutes à 1h30 selon les lieux. De telles scènes risquent encore de se reproduire plusieurs fois jusqu’à la fin de la saison pluvieuse en mars-avril 2015.

Hanitra R.

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