
Situation récurrente à Antananarivo, l’arrivée de la saison des pluies signe également la dégradation rapide des infrastructures routières, avec son lot de désagréments et de pertes économiques, moins flagrantes, certes, mais bien réelles.
Et rebelote. Les habitants de la capitale renouent à nouveau avec les désagréments causés par le mauvais état des rues : c’est bel et bien le retour des nids de poule, ou plutôt, des nids … d’autruche et des chaussées complètement décapées, pour laisser la place à de gros trous remplis d’eaux stagnantes. Autant de signes de dégradation des infrastructures routières à Antananarivo résultant des excès d’humidité et des effets de la pluie. L’eau étant le premier ennemi de la route, les conséquences fâcheuses des pluies successives de ces derniers jours n’ont pas tardé à être observées. Elles ont inévitablement changé l’état des rues à Antananarivo.
Dans le centre ville, parcourir l’axe « Petite vitesse », bifurquant vers Tsaralalàna est particulièrement difficile pour les automobilistes, notamment les taxi-be qui n’ont d’autres choix que de rouler dans les mares qui se sont formées au niveau de la bifurcation, si les véhicules particuliers, eux, peuvent encore trouver une échappatoire et éviter d’emprunter cette voie au profit d’une autre.
Conséquences. A Antanimena, deux trous béants se sont formés, d’une part, sur le trottoir situé à quelques mètres de l’arrêt de bus devant le bureau de poste, et d’autre part, juste devant l’arrêt de bus en question. Des trous qui exposent les passants à un réel danger dans la mesure où cet axe, et en particulier, le trottoir, est emprunté tous les jours par des centaines d’enfants et de jeunes élèves des établissements scolaires aux alentours. Il urge de les reboucher afin d’éviter les accidents.
Ailleurs, à Analakely ou encore sur l’axe Ambatomitsangana, les nids de poule qui se forment petit à petit commencent déjà à avoir des répercussions sur la fluidité de la circulation, notamment aux heures de pointe. Les situations similaires sont nombreuses dans les divers quartiers de la capitale, non sans avoir des conséquences sur le quotidien des usagers, pour ne citer que le ralentissement de la circulation et les dégâts sur les véhicules. L’une comme l’autre situation, ont un coût, lequel n’est supporté, au bout du compte, que par les usagers.
Hanitra R.