Le président du Malagasy rugby, Marcel Rakotomalala, a évoqué le problème financier que rencontrent les Ladies Makis pour leur participation à la Coupe du Monde en Afrique du Sud. L’instance nationale attend encore la subvention de l’Etat.
Le Malagasy Rugby est toujours dans l’attente de la concrétisation des promesses de l’Etat sur la prise en charge des Makis dames qui sont actuellement en Cap Town Afrique du Sud pour disputer la Coupe du Monde du Rugby à VII à la fin de cette semaine. Pourtant, le président Marcel Rakotomalala s’inquiète car toutes les sommes nécessaires ne sont pas encore réunies. « Le départ de la délégation était le fruit d’un accord entre la fédération et des agences de voyages. Et c’est grâce à la fédération sud-africaine du rugby qu’on a pu anticiper le départ de l’équipe nationale », a-t-il fait savoir lors d’une conférence de presse hier, à Ankorondrano. Il a rappelé que le World Rugby n’a pas financé le Rugby Malgache dans la compétition mais dans la formation et la promotion du ballon ovale. « Le World Rugby ne subventionne pas à cent pour cent les équipes qui participent à ce sommet mondial. Preuve en est, cette instance internationale a réclamé une lettre mentionnant le paiement de droit d’engagement, la totalité des frais d’hébergement et de déplacement. On attend également ses factures durant ce tournoi, celles-ci représentent pas moins de 25% de la prise en charge. Nous transmettrons ces factures au ministère de tutelle quand nous les recevrons », a ajouté le président. Ce dernier a aussi exprimé sa tristesse car aucun responsable étatique n’a reçu les Makis avant leur départ ou même les accompagner. L’équipe nationale n’a même pas reçu la tradition « tsodrano », alors qu’il s’agit d’une rencontre de grande envergure, qui est la Coupe du Monde. Dans la foulée, le président a annoncé que des émissaires du World Rugby et de Rugby Afrique seront attendus au pays du 21 au 26 septembre. Ils observeront la préparation de l’élection du nouveau président de la fédération. Ces officiels détermineront surtout les conditions d’éligibilité des candidats à cette AGE, selon les explications.
Manjato Razafy
