Incroyable mais hélas vrai, Malagasy Rugby est allé au bout de sa décision de suspendre l’actuel président de la Ligue d’Analamanga, Andry Ravelojaona, malgré la décision du Conseil d’Etat de suspendre la sanction infligée, encore faut-il le souligner, injustement à la suite d’un incident qui avait pour théâtre le stade Makis.
La suspension de Andry Ravelojaona, le président de la Ligue d’Analamanga, est effective. Apprend-on de la bouche du président du Comité Electoral Régional, un certain Andry Rakotondrasolomalala. Et de fil en aiguille, ce dernier sans doute avec l’aide du Malagasy Rugby entend organiser des élections en vue d’élire un nouveau président de la ligue d’Analamanga alors que le mandat du déposé, on tient à le rappeler, court toujours.
Match œuvre. Au lendemain de la décision de Marcel Rakotomalala et de ses hommes de suspendre Andry Ravelojaona de sa fonction de président d’Analamanga, ce dernier a saisi le Conseil d’Etat qui a logiquement tranché en sa faveur. Logique car pour rappeler l’incident du Stade Makis, Andry Ravelojaona a protesté contre l’organisation d’une levée de fonds appelée encore match œuvre car cela empiétait sur le calendrier du championnat.
On a donc tenu rigueur et on lui a infligé une suspension de trois ans. Là où il y avait quelque chose de louche c’est que Malagasy Rugby avait érigé des textes interdisant l’organisation des matches-œuvres pendant le déroulement du championnat. En clair, Andry Ravelojaona était en droit d’élever la voix pour non respect des textes en vigueur.
Coup vache. Mais comme l’objectif de Marcel Rakotomalala était d’écarter son vieil ami Andry Ravelojaona, il fait aujourd’hui des pieds et des mains pour l’accuser de tous les maux. Le tout au nez et à la barbe du ministère des Sports devenu complice d’un coup fourré alors qu’il serait plus simple de faire appliquer la loi et dire au Malagasy Rugby d’arrêter cette vile machination au risque d’être suspendu à son tour et dans l’intérêt de ce rugby qui se réduit malheureusement à la seule ligue d’Analamanga car la quasi-totalité des ligues provinciales ne le sont plus que de nom. Un motif de plus pour dire au président de Malagasy Rugby de faire son métier pour que les vaches soient bien gardées. Pas les coups vaches…
Clément RABARY