
Des clubs étrangers, l’équipe nationale, et bien d’autres ont déjà tâté ce terrain qui, actuellement, reste impraticable.
La lutte se poursuit pour le Rugby Club Tanora Soavimasoandro (RCTS). Après s’être fait spolier son terrain de 2ha 500a à Soavimasoandro, le club ne lâche pas prise pour récupérer son terrain. Ils ont déjà relancé le processus au sein des autorités. « C’était le 14 juin 2017, lorsqu’une horde de policiers, dirigée par le huissier Alain Rakotonirina, est venue nous exproprier notre terrain qu’on a aménagé depuis des années. Diverses manifestations ont été organisées. Sur ce terrain, on a enseigné et éduqué les jeunes du quartier à travers le rugby. Un dossier a été déjà envoyé au ministère de la Jeunesse et des Sports, à celui de l’Aménagement du Territoire, ainsi qu’à la présidence », a souligné Avotra Tokiniaina Andrianarison, président de l’association RCTS. Plusieurs matchs ont été organisés sur ce terrain. Des clubs étrangers, l’équipe nationale, et bien d’autres ont déjà tâté ce terrain qui, actuellement, reste impraticable. Les membres du club RCTS ignorent encore l’identité de celui qui a eu le terrain. Dans la réalisation de sa mission, et à la veille de la fête de l’indépendance, l’association a offert une tonne et demie de vêtements pour les 250 enfants démunis du quartier. Ces dons proviennent de l’association French Flair Rugby (FFR), dirigée par l’ancien capitaine de l’équipe de France, Jeff Tordo. Des bienfaiteurs locaux ont été parmi les contributeurs. En outre, des enfants membres et des riverains ont eu également leur part, sans oublier la population antsiranaise. Suite à ce problème, les bailleurs et les partenaires du club ont offert à une autre association les 80 000 euros prévus pour construire un dispensaire. « Nous sommes juste une petite association qui œuvre dans les actions sociales et sportives. Nous ne sommes pas assez puissants pour lutter contre des riches. Nous lançons un appel aux hauts responsables étatiques pour nous venir en aide et nous rendre notre terrain pour l’intérêt de la jeunesse », a indiqué Mamy Ratsimba, responsable en communication de l’association. Histoire à suivre…
T.H