Alors que les Ladies Makis disputent leur premier match ce jour en Afrique du Sud pour le World Rugby challenger series, leurs frères quant à eux ont rejoint le Kenya pour le « Trophée Barthes ». Ce tournoi aura lieu ce week-end à Nairobi avec la participation de huit équipes africaines. Deux tickets pour le Trophée mondial seront en jeu. Sous la houlette du nouveau coach Jonah Ruffin Andriankoto, les Makis U20 sont fin prêts à en découdre. L’objectif c’est de retourner au Kenya en juillet pour rencontrer les équipes des autres continents. Le tournoi entamera tout de suite les quarts de finale ce samedi durant lesquels Madagascar affrontera la formation tunisienne. « La Tunisie est une équipe facile à battre. D’ailleurs, nous ferons tout notre possible pour atteindre cet objectif. Ce premier match sera décisif pour nous donc, mes joueurs seront sans pitié face à cette équipe qui se place derrière nous au classement du Rugby Afrique », a noté le coach lors d’une conférence de presse avant le départ de la délégation malgache, hier, au stade Andohatapenaka. En effet, cette délégation est composée de 33 personnes dont 28 joueurs. Un manager, un coach, un médecin et des arbitres ont complété la liste. Comme il est de tradition, le président du Malagasy Rugby Marcel Rakotomalala a donné sa bénédiction aux jeunes rugbymen. « Grâce à vos efforts, Madagascar figure parmi les neuf pays les mieux classés par le World Rugby. Le ballon ovale malgache vous confie encore une très grande mission, alors foncez et on se donne rendez-vous pour la Coupe du monde dans trois mois », a annoncé le président. Selon ses explications, le pays ne dispose que de subventions de développement de la part de l’instance continentale, alors les dépenses sont très lourdes à chaque sortie internationale. « On continue à avancer avec le moyen qu’on a, avec ou sans l’aide de l’Etat pour honorer le pays », a-t-il enchaîné. Pour les autres matches, Zimbabwe jouera face à la Côte d’Ivoire tandis que Namibie défiera la Zambie. Le Kenya pays hôte rencontrera l’Ouganda.
Manjato Razafy
